Publié le 01/09/2014

François GAULME

La violence change, dans ses formes et dans ses acteurs. Les États ne sont plus les références centrales des conflits contemporains. On ne peut non plus les voir comme l’achèvement d’une histoire linéaire qui partirait des tribus pour en arriver aux structures politiques occidentales. 

Demain coexisteront des mondes différents : les anthropologues peuvent seuls nous aider à comprendre et à gérer les conflits dans des cadres ne correspondant pas à notre logique étatique.

François Gaulme est chargé d’études à la direction de la recherche de l’Agence française de développement (AFD) et chercheur associé à l’Ifri.

Article publié dans Politique étrangère, vol. 79, n° 3, automne 2014 [1]

 

Plan de l’article

 

Pinker et la violence dans l’histoire

Une « politique étrangère » des groupes ethniques

Les leçons du Sud-Soudan

Relations internationales et processus de paix : la contribution des anthropologues

Violence et sociétés tribales : si Pinker avait raison…