Publié le 01/09/2014

Myriam BENRAAD

En 2011, les révolutionnaires qui ont secoué le monde arabe aspiraient à vivre dans des sociétés plus justes. La justice est cependant difficile à mettre en œuvre dans les phases de transition postdictature.

Les nouvelles autorités peuvent être tentées d’user de méthodes fortes pour faire face au risque de contre-révolution. Le processus de justice transitionnelle se déroule mieux en Tunisie qu’en Égypte ou en Libye, où les cas de détentions arbitraires et de procès expéditifs se multiplient.

Myriam Benraad, docteur de l’Institut d’études politiques de Paris, est chercheur associé au Centre d’études et de recherches internationales (CERI) et à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM-CNRS).

Article publié dans Politique étrangère, vol. 79, n° 3, automne 2014 [1]

 

Plan de l’article

Premières expériences incertaines

Du printemps à l’hiver de la justice ?

Une justice transitionnelle politisée

Fin des illusions et spectre du chaos