Publié le 01/12/2014

Thibaud MARIJN

Les groupes d’autodéfense qui se répandent au Mexique depuis 2011 dans divers États témoignent de l’impuissance et de la corruption des organes de l’État central face à la diffusion de la criminalité organisée.

Cet État central hésite aujourd’hui entre l’institutionnalisation ou la dissolution de ces groupes, dans une stratégie opaque. Mais aucune de ces décisions n’aura de sens sans un retour de crédibilité des institutions policière et judiciaire à l’échelle du pays.

Thibaud Marijn est directeur d’études qualitatives et quantitatives et conseiller en communication. Il a étudié et travaillé au Mexique et au Guatemala en tant que consultant et observateur international.

 

Article publié dans Politique étrangère, vol. 79, n° 4, hiver 2014 [1]

 

 

 

 

 

 

 

Plan de l’article

 

Le Mexique face à la diversification du crime organisé

Les « zones marrons » de l’Etat mexicain

D’où viennent les groupes d’autodéfense ?

Que faire des groupes d’autodéfense ?

Institutionnaliser pour mieux régner

Les liaisons dangereuses