Publié le 20/03/2014

Pierre de SENARCLENS

Les mobilisations de la Grande Guerre poussent leurs racines dans des imaginaires nationaux façonnés par le XIXe siècle dans les pays d’Europe.

Le double traumatisme des guerres mondiales engendre le déclin des nationalismes et la mise en place de nouvelles logiques de reconstruction des sociétés. La mondialisation remet encore en cause l’étroit cadre national, mais la crise actuelle de l’Union européenne montre que la démocratie a quelque mal à s’émanciper du cadre de la nation.

Pierre de Senarclens est professeur honoraire de relations internationales à l’université de Lausanne.

Article publié dans Politique étrangère, vol. 79, n° 1, printemps 2014 [1]

 

Plan de l’article

Le nationalisme, creuset de la Grande Guerre

Les après-coup du traumatisme

L’obsolescence de l’Etat-nation

Le déclin des solidarités nationales et la crise de l’Union européenne

La démocratie peut s’émanciper de la nation