Publié le 03/03/2015

Ronja KEMPIN, Ronja SCHELER

L’intégration différenciée, qui réunit quelques États membres autour de stratégies et de moyens communs, peut être vue comme la seule voie possible pour contourner les blocages d’une Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) à 28.

Elle est institutionnellement possible. Mais son effet d’entraînement politique, et sur le renforcement des moyens, reste peu convaincant. La réinsertion de ces intégrations partielles dans l’ensemble de la PSDC permettrait seule de dépasser les logiques juxtaposées des intérêts nationaux.

Ronja Kempin est chercheur senior au sein de la division de recherche UE/Europe de la Stiftung Wissenschaft und Politik (SWP). En 2014, elle a été détachée auprès du ministre des Affaires étrangères allemand comme conseillère politique sur les questions de politique de sécurité et défense commune. Ronja Scheler est assistante de recherche à la division de recherche UE/Europe de la SWP.

 

Article publié dans Politique étrangère, vol. 80, n° 1, printemps 2015 [1]

 

 

 

 

Plan de l’article

 

La coopération dans les traités, et hors des traités

La formulation des stratégies : davantage de cohérence ?

La génération de moyens militaires : plus d’efficacité ?