Publié le 11/05/2015

Dominique MOISI, , chronique dans Les ECHOS
Les élections britanniques ont révélé deux menaces. D'abord, le Royaume-Uni l'est de moins en moins. Ensuite, l'Union européenne va devoir affronter en 2017 un référendum décisif, promis par Cameron lors de la campagne.
 
I t's the economy, stupid ! » Tout comme pour Bill Clinton en 1992, l'économie aura été décisive pour David Cameron, mais cette fois-ci de manière positive. La crise économique avait perdu Bush père, en dépit de son bilan flatteur en politique étrangère. La baisse du chômage et la hausse de la croissance assurent le retour triomphal de David Cameron au 10 Downing Street. Au moment où les conservateurs mettaient l'accent sur les bons résultats de l'économie, les travaillistes commettaient l'erreur fatale de mener une campagne très à gauche, sinon gauchiste.
 
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