La Chine et les institutions économiques multilatérales, entre révisionnisme et statu quo
 
Désormais deuxième puissance économique mondiale, la Chine pèse de plus en plus dans les organisations et les mécanismes économiques multilatéraux.
Sa stratégie évolue, après un temps d’attente et d’observation, vers une participation plus active aux institutions dont elle est membre, et en particulier l’Organisation mondiale du commerce, ou plus largement celles de Bretton Woods. Le tout dans une démarche pragmatique, et fondamentalement attachée à la défense de ses intérêts nationaux.
Françoise Nicolas est directeur du Centre Asie de l’Ifri et maître de conférences associé à l’université Paris-Est Marne-la-Vallée.
Article publié dans Politique étrangère, vol. 79, n° 3, automne 2014
Plan de l’article
Bref retour en arrière
La Chine à l’OMC : de la passivité docile à l’activisme intéressé
La Chine, spectatrice plutôt qu’actrice des négociations commerciales multilatérales
La Chine, désormais meilleure alliée de l’OMC ?
La Chine et l’ORD
La Chine et les institutions de Bretton Woods : du réformisme au révisionnisme
La RPC et la réforme du FMI
La réforme du SMI et la question du yuan
Les projets alternatifs de la RPC et des BRICS
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