La démocratie coréenne au temps du coronavirus

La pandémie de Covid-19 a mis en évidence quelques vérités dérangeantes sur l’état tant des infrastructures de santé dans les pays occidentaux que de leurs démocraties. Le confinement imposé, certes après une période d’hésitation, apparaît étonnamment comparable aux mesures prises en Chine quelques semaines auparavant. La vie sociale s’est pratiquement arrêtée sans que les citoyens n’aient eu la moindre opportunité de délibérer ; les procédures mises en place ont été discutées à l’occasion de réunions à huis clos entre l’exécutif et des experts désignés : la Task Force de la Maison Blanche aux Etats-Unis, le Conseil Scientifique en France, etc. Le public n’a pas été plus associé en Occident qu’en Chine.

L’expérience de la Corée du Sud est bien différente puisqu’il s’agit du seul pays gravement touché par la pandémie qui soit parvenu à contenir la propagation du virus sans se refermer sur lui-même et sans mettre en danger, ne serait-ce que de manière temporaire, ses institutions démocratiques.
Cet Edito est disponible en anglais uniquement : Korean Democracy in Times of Coronavirus
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