La politique étrangère de Bush : formulation et décision
La première présidence Bush a profondément modifié les processus habituels de prise de décision en matière de politique étrangère. À la fois actif et prêt à de larges délégations, George W. Bush privilégie les décisions prises par des groupes restreints, et donne une importance centrale à ses conseillers les plus proches. Parmi ceux-ci, les Vulcains, entourage rapproché de la campagne présidentielle et groupe d'hommes sur qui les néoconservateurs exercent une influence décisive, gagnée à l'occasion du 11 septembre. Dans le dispositif de décision, l'administration du Conseil de sécurité nationale (NSC) a nettement perdu de son importance, au profit, en particulier, d'un NSC-bis placé auprès du vice-président. Au moment de la décision irakienne, le NSC n'a ainsi pas pu jouer son rôle, essentiel, de filtre de l'information.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
La politique étrangère de Bush : formulation et décision
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesÉtats-Unis : la liberté d’expression face aux attaques du mouvement MAGA
La séquence ouverte par l’assassinat de l’influenceur conservateur Charlie Kirk le 10 septembre 2025 illustre l’importance et la relative fragilité du principe de liberté d’expression dans la société américaine.
Visite de Trump au Royaume-Uni : la « relation spéciale » à l’épreuve des faits
La visite d’État du président des États-Unis au Royaume-Uni, du 16 au 18 septembre 2025, a été perçue comme historique avant même d’avoir eu lieu.
Trump II : le choc des idéologies
L'administration Trump II agrège des courants idéologiques très différents, voire opposés : populisme d'extrême droite, droite chrétienne réactionnaire, paléo-libertarisme ou encore tech-libertarisme. Depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, ce sont les mesures populistes qui ont été les plus visibles. En effet, l'autorité du président a été renforcée, les contre-pouvoirs ont été affaiblis, une politique identitaire a été engagée et un nationalisme économique a été mis en place.
La Colombie après trois ans de mandat de Gustavo Petro
L’élection en juin 2022 de Gustavo Petro à la présidence de la Colombie portait de grands espoirs de réformes sociales dans un des pays les plus inégalitaires au monde, et gouverné depuis l’indépendance par des droites rarement réformistes. Un an avant la fin du mandat de Petro (non rééligible), il faut constater que ces attentes ont été largement déçues, les initiatives chaotiques d’un président qui n’a pas su prendre la mesure de sa fonction étant souvent bloquées par un Congrès structurellement conservateur. Un retour à une politique plus traditionnelle est donc le scénario le plus probable après les élections de 2026.