Publié le 21/04/2021

Paul MAURICE, cité par Magdalena Pistorius dans EURACTIV France

Conflit au Sahel, relations avec la Chine, menace russe : lors d’une visioconférence organisée par l’Ifri à Paris ce mardi (20 avril), la ministre allemande de la Défense Annegret Kramp-Karrenbauer a fait le point sur la sécurité en Europe – et l’importance de la coopération franco-allemande dans ce domaine.

La situation stratégique en Europe serait « tendue », a fait savoir la ministre lors de la visioconférence organisée par l’Institut français des relations internationales et la Fondation Konrad-Adenauer [1]. Entre la montée en puissance de la Chine – avec sa vision d’un ordre mondial radicalement différent de celle de l’Europe -, la « menace » que représente la Russie en se positionnant de plus en plus comme « antipode non libéral et antidémocratique de l’Ouest » et la « propagation du terrorisme islamiste » dans le Sahel, les défis ne manquent pas, selon Mme Kramp-Karrenbauer.

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  • La France reproche en effet souvent sa lenteur et son manque de volonté en matière d’interventions militaires à l’Allemagne. Une « réticence allemande » qui – bien qu’expliquée par l’histoire du pays et le fait que le parlement allemand joue un rôle clé dans l’autorisation de toute intervention extérieure – serait « de moins en moins acceptée et comprise » par ses partenaires au sein de l’OTAN et qui nuirait à la crédibilité de l’Allemagne, comme le souligne Paul Maurice, chercheur au Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l’Ifri, dans les dernières Notes du Cerfa [2], publiées la semaine dernière.

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>> Cet article est disponible sur le site de Euractiv [3] <<

 

>> Lire la note de Paul Maurice : « Un pacifisme à géométrie variable. Les partis allemands et la participation de la Bundeswehr à des opérations extérieures [4] », Notes du Cerfa, n° 160, avril 2021