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Un pacifisme à géométrie variable. Les partis allemands et la participation de la Bundeswehr à des opérations extérieures

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Dans la démocratie parlementaire allemande, les partis ont un rôle fondamental pour autoriser les interventions extérieures de la Bundeswehr et interviennent dans le suivi de son déploiement. Le débat politique sur ces opérations est généralement polarisé entre opposants, qualifiés de « pacifistes », et partisans, décrits comme « militaristes ».

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Les forces allemandes près du camp Marmal pendant une patrouille à l'extérieur de Mazar-e-Sharif, Afghanistan, novembre 2009.
Les forces allemandes près du camp Marmal pendant une patrouille à l'extérieur de Mazar-e-Sharif, Afghanistan, novembre 2009.
ISAF Headquarters Public Affairs Office from Kabul
Corps analyses

Il y a de nombreuses raisons, notamment historiques, au malaise allemand face aux opérations extérieures de son armée. Mais la question du « pacifisme » est souvent un catalyseur qui empêche les partis de mener une discussion sereine sur la question des interventions militaires et les conduit à une grande frilosité sur cette question. Pourtant l’attitude des partis à leur égard a vocation à jouer un rôle de plus en plus important dans les débats. Dans la perspective des élections fédérales de septembre 2021 et face à un paysage politique de plus en plus fragmenté, qui peut conduire à former une coalition tripartite, cette question peut s’avérer déterminante en raison des divergences politiques entre partis.

Par ailleurs, dans le contexte transatlantique et européen actuel, cette question est devenue un marqueur sur lequel se jouera la crédibilité de l’Allemagne sur la scène internationale et vis-à-vis de ses partenaires au sein de l’Alliance atlantique. En effet, cette réticence allemande est de moins en moins acceptée et comprise, et les interventions militaires sont une des questions centrales sur lesquelles un candidat doit prendre position pour paraître un prétendant crédible à la chancellerie. De nombreux partis font évoluer leurs positions et les débats sur les futures interventions militaires de la Bundeswehr. Ces questions clivantes en leur sein pourraient influer sur le choix de la future coalition.

 

Paul Maurice est chercheur au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’Ifri, où il travaille en particulier sur les questions de politique intérieure allemande et les relations franco-allemandes dans le cadre de la construction européenne.

 

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Un pacifisme à géométrie variable. Les partis allemands et la participation de la Bundeswehr à des opérations extérieures

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Paul MAURICE

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Un soldat contemplant un coucher de soleil sur un véhicule blindé de combat d’infanterie
Centre des études de sécurité
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Héritier d’une tradition remontant à la fondation de l’Ifri, le Centre des études de sécurité de l'Ifri fournit aux décideurs publics et privés ainsi qu’au grand public les clefs de compréhension des rapports de force et des modes de conflictualité contemporains et à venir. Par son positionnement à la jointure du politique et de l’opérationnel, la crédibilité de son équipe civilo-militaire et la diffusion large de ses publications en français et en anglais, le Centre des études de sécurité constitue dans le paysage français des think tanks un pôle unique de recherche et d’influence sur le débat de défense national et international.

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Les forces allemandes près du camp Marmal pendant une patrouille à l'extérieur de Mazar-e-Sharif, Afghanistan, novembre 2009.
ISAF Headquarters Public Affairs Office from Kabul

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Un pacifisme à géométrie variable. Les partis allemands et la participation de la Bundeswehr à des opérations extérieures , de L'Ifri par
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Un pacifisme à géométrie variable. Les partis allemands et la participation de la Bundeswehr à des opérations extérieures