25
mar
2021
Espace Média L'Ifri dans les médias
Hans STARK, cité par Caroline Vinet dans La Croix

COVID-19 : pourquoi l’Allemagne peine-t-elle à ralentir l’épidémie ?

Angela Merkel a demandé « pardon » aux Allemands et annulé le confinement du week-end de Pâques qu’elle avait annoncé douze heures plus tôt. Malgré des restrictions sanitaires renforcées, les contaminations repartent à la hausse. Une situation que Berlin juge « très grave » et cherche à endiguer.

La Croix

Chaos au sommet de l’État allemand. Après avoir renoncé à imposer un couvre-feu et préféré confiner cinq jours le pays pour le week-end de Pâques, Angela Merkel a rétropédalé mercredi 24 mars, douze heures seulement après les annonces. Les Allemands pourront donc se rendre sur les lieux de culte pour célébrer la fête de Pâques. La chancelière a porté l’entière responsabilité de son « erreur » et leur a demandé « pardon ». Ce nouveau tour de vis avait « de bonnes raisons d’être mais n’était pas réalisable dans un court laps de temps », s’est-elle justifiée.

[...]

  • Les sondages qui lui étaient jusqu’ici favorables font aujourd’hui grise mine. « Les Allemands trouvent ces mesures exagérées. Si Merkel est appréciée sur le plan individuel, ils se rendent compte qu’elle va partir. Armin Laschet [le nouveau chef de la CDU (Union chrétienne démocrate), NDLR] n’emballe pas les foules et l’écart se resserre de seulement 6 points avec les Verts », décrypte Hans Stark, conseiller pour les relations franco-allemandes à l’Ifri et professeur de civilisation allemande à la Sorbonne.
  • Le revirement d’Angela Merkel semble plus tenir de la posture politique que de la rigueur scientifique. « Quand elle sent que le vent populaire tourne, elle se met au diapason avec l’opinion publique », constate le chercheur. « Elle espère au moins stopper la débandade. »

 

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