À Istanbul, la liesse s’est exprimée sur les deux rives du Bosphore. Jusque tard dans la nuit de dimanche à lundi, des dizaines de milliers de personnes ont célébré la victoire d’Ekrem Imamoglu, le candidat du Parti républicain du peuple (CHP, kémaliste) et de l...
Turquie
Les élections présidentielles et législatives qui se sont tenues en Turquie au mois de mai 2023 ont consacré la victoire de la coalition à coloration islamo-nationaliste emmenée par Recep Tayyip Erdoğan. La crise économique, les effets dévastateurs du tremblement de terre du mois de février, la dégradation du dossier kurde et la multiplication des menaces géopolitiques ont sans doute avantagé les sortants, malgré un effort inédit de l’opposition pour promouvoir la nécessité d’une alternance. Qu’attendre de ce nouveau mandat d’Erdoğan, qui sera en principe le dernier ?
Fort des travaux de son programme Turquie contemporaine fondé en 2008, l’Ifri intensifie ses analyses dans une approche prospective avec le projet de recherche « Turquie 2050 ». La politique intérieure, l’économie et la diplomatie turques seront scrutées pour en éclairer les points aveugles, afin d'anticiper les tendances à venir.
Victoire du candidat de l’opposition Ekrem Imamoglu à la mairie d'Istanbul, 3 mois après un premier vote invalidé : nouveau revers pour les islamo-conservateurs de l’AKP, qui perd la capitale économique après déjà Ankara le 31 mars. Invincible depuis 2002, l'AKP vacille-t-il ?
Comment transformer une défaite sur le fil en véritable déroute ? C'est le faux pas du pouvoir turc qui, en obtenant l'invalidation à Istanbul de la victoire de l'opposition en mars dernier, vient de voir les électeurs confirmer leur vote dans des proportions bien plus larges. Est-ce un signe...
En Turquie, l'ancien Premier ministre Binali Yildirim, candidat de l’AKP (le parti nationaliste au pouvoir) a donc été sèchement battu par un candidat de l’opposition à l’élection municipale, hier à Istanbul. Ekrem Imamoglu, candidat du Parti républicain du peuple (CHP, laïque), a obtenu 54,21...
Pour la première fois, la France commémore officiellement le génocide arménien. Émission sur France Info, avec notamment, Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie / Moyen-Orient de l'Ifri
Vexé Recep Tayip Erdogan conteste le résultat des élections municipales à Istanbul. Défait à Ankara, le parti du président turc perdrait aussi Istanbul... un camouflet est cinglant
C’est une défaite douloureuse à laquelle doit faire face Recep Tayyip Erdogan en ce début avril. La veille, des élections municipales ont eu lieu en Turquie, et se sont révélées chaotiques pour le président turc. Son parti, l’AKP, perd en effet plusieurs villes, dont Istanbul et la capitale...
Ni triomphe, ni défaite pour l'AKP : mais une première victoire partagée depuis 15 ans. Avec 45 % des voix au niveau national, le parti islamo-nationaliste se maintient mais perd la capitale Ankara ; et la mairie d'Istanbul est incertaine. Le président Erdogan devra en tenir compte d'ici 2023....
Les principales puissances régionales, ainsi que les alliés de la Russie, comme la Syrie, ont forgé leurs propres perceptions vis-à-vis de la Russie par le biais d’un passé riche d’interactions.
Pour le spécialiste du Proche-Orient Galip Dalay, cela fait longtemps que les Etats-Unis et la Turquie sont devenus géopolitiquement incompatibles, dit-il dans une tribune au « Monde ». Instauré durant la guerre froide, leur partenariat ne fonctionne plus.