10
juin
2022
Espace Média L'Ifri dans les médias
Thomas GOMART, cité par Virginie Robert dans Les Échos

La France prête à participer au déblocage du port d'Odessa

Des escortes auxquelles participerait la France pourraient être mises sur pied pour débloquer les exportations de céréales. Les experts soulignent le rôle central de la ville, tant pour la sécurité alimentaire que la viabilité de l'Ukraine.

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Paris a annoncé vendredi être prêt à participer à une « opération » permettant de lever le blocus du port d'Odessa et d'exporter les céréales ukrainiennes qui pourraient rapidement faire cruellement défaut. « Nous sommes à disposition des parties pour que se mette en place une opération qui permettrait d'accéder au port d'Odessa en toute sécurité, c'est-à-dire de pouvoir faire passer des bateaux en dépit du fait que la mer est minée » a déclaré un conseiller présidentiel. Le sujet a été discuté lors d'un échange entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine le 28 mai dernier.

  • « La crise alimentaire peut être très grave et elle est utilisée comme une arme, constate Thomas Gomart, directeur de l'Institut français des Relations internationales.
  • « Parce que le Sud est placé sous une telle pression, la réponse doit être une opération qui dépasse l'Union européenne et qui inclut des pays concernés, comme l'Egypte par exemple. Il y a beaucoup de problèmes techniques mais on ne peut pas laisser des pays méditerranéens face une telle crise alimentaire. »

La France espère pour cela une résolution du Conseil de sécurité à laquelle la Russie ne serait pas opposée. « Les Nations unies doivent être au centre du jeu parce qu'elles seules peuvent assembler tous les éléments, à la fois sécuriser l'accès à Odessa, donner un mandat pour inspecter les bateaux qui s'y rendent et puis ensuite prévoir [...] la distribution des grains à des conditions acceptables pour ceux qui ont en besoin», a relevé l'Elysée.

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