16
fév
2023
Espace Média L'Ifri dans les médias
Léo PÉRIA-PEIGNÉ, invité dans "28 minutes" sur Arte

L'Ukraine risque-t-elle de perdre la guerre faute de munitions ?

Ukraine : un an après le début de la guerre, les stocks de munitions sont au plus bas et la capacité de production des alliés ne suit pas. L’Ukraine risque-t-elle de perdre face à la Russie, faute de munitions ?

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“Le rythme actuel d’utilisation de munitions par l’Ukraine est beaucoup plus élevé que notre rythme actuel de production.” Le secrétaire général de l’Otan a tiré la sonnette d’alarme : un an après le début de la guerre, les stocks de munitions sont au plus bas, et l’intendance ne suit pas. Selon une étude du think tank américain CSIS, les États-Unis ont déjà livré plus d’un million d’obus à Kiev, alors que la capacité de production américaine est de 240 000 par an. L’industrie européenne n’était pas non plus prête à un conflit d’une telle intensité : au début de l’offensive, l’Ukraine a tiré jusqu’à 50 000 obus par jour, soit la production annuelle du fabricant français Nexter. Si les alliés de Volodymyr Zelensky ne semblent pas être passés en “économie de guerre”, l’Ukraine risque-t-elle de perdre face à la Russie, faute de munitions ? Pourquoi l’Europe n’augmente-t-elle pas sa cadence de production ?

Les invités : Général Christophe Gomart, Christine Dugoin-Clément, Léo Péria-Peigné.

"Votre façon de faire la guerre s'adapte aussi à ce dont vous disposez, les flux sur lesquels vous pouvez compter et la disponibilité de votre matériel.  [...] À mon sens, les Ukrainiens vont évidemment adapter leur façon de faire la guerre avant de tomber en panne sèche pour durer et attendre les livraisons ou la montée en puissance éventuelle des industries européennes", explique Léo Péria-Peigné.

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Mots-clés
armement guerre en Ukraine livraison d'armement munitions