24
Feb
2014
Publications Notes de l'Ifri

The Mining Boom in the Sahel Region: Will the Development Last? Notes de l'Ifri, February 2014

The Sahel, often discussed on account of its problems and crises – in particular recently, in view of the crisis in Mali – is in actual fact experiencing a new positive economic era, like the rest of the African continent. For the five countries of the Sahel region we shall be examining – Mauritania, Senegal, Mali, Burkina Faso and Niger – this favourable evolution, although it varies from country to country, is based on booming extractive industries.

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In order to understand this dynamic trend, it is necessary to place it in the broader context of mining industries evolution worldwide. It is particularly important to appreciate this, if we are currently confronted by a new super cycle regarding raw materials. We also need to analyse the reasons why this zone – like a large proportion of the continent – has so far been lagging behind with regard to exploration work.

After considering the global situation, we shall look in more detail at each of the above-mentioned countries so as to establish where their accessible resources are and their exploitation potential. Indeed, if the future for mining in the region clearly depends on the resources found there, the industries will not be able to develop in a sustainable way unless political and fiscal conditions are favourable. So, once the existence of resources has been established, the countries under discussion need to put in place strategies for attracting investment and realizing their potential.

Growing numbers of prospecting permits in the Sahel should not blind us to the patterns of activity and strategies employed which are not all above board and raise deeper questions concerning the type of development that is possible for these countries. In fact, two debates are currently raging in the region in relation to mines. The first is the issue of fair distribution of resources and the second involves the way in which the mining economy can contribute to the development of these countries at both national and local level.

Thus, as well as the geological and technical issues that need to be taken into account, mining also includes an important political and social dimension. It involves huge capital investment undertaken by companies that are often foreign ones, so that prospecting for future mining activity often exacerbates the debate on the type of development the countries of the Sahel region wish to have and on their economic independence.

 

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudions dans cette note, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor. Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.

 

Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.

 

La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.

 

Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

 

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant actuellement, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudierons, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor.Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudions dans cette note, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor. Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.

 

Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.

 

La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.

 

Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

 

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant actuellement, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudierons, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor.Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudions dans cette note, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor. Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.

 

Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.

 

La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.

 

Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

 

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant actuellement, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudierons, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor.Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudions dans cette note, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor. Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.

Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.
La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.
Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant actuellement, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudierons, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor.Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudions dans cette note, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor. Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudions dans cette note, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor. Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.

 

Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.

 

La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.

 

Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

 

Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant actuellement, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudierons, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor.Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.

Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.
La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.
Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.
Le Sahel, souvent présenté pour ses difficultés et ses crises - avec en particulier l"actuelle crise malienne - vit pourtant actuellement, à l"image du reste du continent africain, une nouvelle ère économique favorable. Pour les cinq pays sahéliens que nous étudierons, la Mauritanie, le Sénégal, la Mali, le Burkina Faso et le Niger, cette évolution favorable, quoique variable d"un pays à l"autre, est basée sur des industries extractives en plein essor.Il faut, pour comprendre ce dynamisme, le replacer dans le contexte plus global des évolutions de l"économie minière. Il est important de comprendre en particulier si, pour le Sahel, nous sommes face à un nouveau supercycle des matières premières. Il faut également analyser les raisons pour lesquelles cette zone a, comme une grande partie du continent, subi jusqu"ici un si grand retard en termes d"exploration.Ce contexte global posé, nous nous arrêterons de manière plus précise sur chaque pays, pour faire un état des lieux de ses ressources disponibles et de ses dynamiques minières. De fait, si l"avenir minier de la zone dépend évidemment des ressources qu"on y trouve, les industries ne peuvent se développer de manière durable sans des conditions politiques et fiscales favorables. Ainsi, une fois l"existence de leurs ressources établies, les pays étudiés doivent mettre en oeuvre des stratégies pour attirer les investisseurs et faire fructifier leurs potentialités.La multiplication des permis de prospection minière au Sahel ne doit donc pas occulter ces dynamiques et stratégies, qui ne sont pas toutes vertueuses et qui posent des questions plus profondes sur le type de développement possible pour ces pays. De fait, deux débats font rage dans la zone à propos des mines. Le premier concerne la question du partage équitable des ressources. Le second porte sur la manière dont cette économie peut participer au développement du pays, aux niveaux national et local.Ainsi, au-delà des questions géologiques et techniques, la question minière comporte une dimension politique et sociale majeure. Activité fortement capitalistique, menée par des entreprises le plus souvent étrangères, la prospection minière exacerbe le débat sur le type de développement voulu par les États sahéliens et sur l"indépendance économique de ces pays.
The Mining Boom in the Sahel Region: Will the Development Last?
Keywords
geopolitics Natural Resources Burkina Faso Mali Mauritania Niger Sahel Senegal Sub-Saharan Africa West Africa
ISBN / ISSN: 
978-2-36567-363-1