Dimitri MINIC
Chercheur, Centre Russie / Eurasie de l’Ifri
Domaines d’expertise :
- Pensée stratégique russe
- Forces armées russes
- Culture politico-stratégique russe
- Perception des menaces
- Élites politico-militaires russes
Dimitri Minic est chercheur au Centre Russie/Eurasie de l'Ifri. Il est docteur en histoire des relations internationales de Sorbonne Université (2021) et l’auteur de Pensée et culture stratégiques russes : du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine (Paris, Maison des sciences de l’homme, avril 2023), le livre tiré de sa thèse pour lequel il a reçu le Prix Albert Thibaudet. Ses recherches portent sur la pensée stratégique russe, l'armée russe et les capacités hybrides et de haute intensité russes. Il travaille également sur la culture stratégique des élites politico-militaires russes et la perception des menaces.
Depuis près de deux semaines le ministre de la Défense russe, Sergueï Choïgu, et son chef de l'Etat-Major, Valéri Guérasimov, ne sont pas apparus publiquement. Anatoli Tchoubaïs, proche conseiller de Poutine, démissionne du Kremlin. La stratégie de Poutine commence-t-elle à être contestée en...
Problèmes logistiques, sous-estimation de la part des firces russes dès le début du conflit ; autant de facteurs qui inscrivent le conflit ukrainien dans la durée et éloignent de plus en plus le Kremlin de son intention initiale de guerre éclair.
Après un mois de guerre en Ukraine, et aucun signe de répit sur le terrain, un nouveau marathon diplomatique a lieu à Bruxelles aujourd'hui pour accentuer la pression sur la Russie : sommets exceptionnels de l'Otan, du G7 et de l'Union Européenne.
Au 27e jour de conflit, les principaux terrain de guerre restent les mêmes : Marioupol, Odessa. Moscou a durci son offesnive ces derniers jours, notamment en utilisant les fameux missiles hypersoniques "Kinjal".
Le président ukrainien, Volodymyr Zelendky, se dit prêt à parler directement avec Vladimir Poutine, souhaitant aborder la question du Donbass et de la Crimée, mais réclame au préalable l'arrêt des hostilités.
Moscou accuse Washington de mener des programmes biologiques dangereux à ses frontières. Entre traités décontextualisés, paranoïa d’Etat et guerre d’intox, parcours d’une rumeur.
Désormais, on peut tirer de premiers enseignements liés à la guerre en Ukraine… Si la Russie, troisième puissance militaire au monde, n’est pas parvenue à faire rapidement vaciller la petite armée ukrainienne, ce conflit met également en lumière l’importance de certains armements.
Engagées pour une guerre éclair, les troupes russes se trouvent finalement confrontées à une résistance acharnée. Si bien qu'en standards récents, elles perdent une quantité non négligeable de leurs capacités humaines et matérielles.
Si la Russie dément régulièrement prendre des civils pour cibles, des chercheurs occidentaux notent que dans toutes ses opérations militaires, Moscou use des corridors humanitaires comme d'une arme de guerre.
Alors que l’offensive russe s’intensifie en Ukraine, Dimitri Minic revient sur la stratégie russe et la mentalité des élites politico-militaires russes.