Dimitri MINIC
Chercheur, Centre Russie / Eurasie de l’Ifri
Domaines d’expertise :
- Pensée stratégique russe
- Forces armées russes
- Culture politico-stratégique russe
- Perception des menaces
- Élites politico-militaires russes
Dimitri Minic est chercheur au Centre Russie/Eurasie de l'Ifri. Il est docteur en histoire des relations internationales de Sorbonne Université (2021) et l’auteur de Pensée et culture stratégiques russes : du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine (Paris, Maison des sciences de l’homme, avril 2023), le livre tiré de sa thèse pour lequel il a reçu le Prix Albert Thibaudet. Ses recherches portent sur la pensée stratégique russe, l'armée russe et les capacités hybrides et de haute intensité russes. Il travaille également sur la culture stratégique des élites politico-militaires russes et la perception des menaces.
Pour récompenser Tbilissi de son comportement à l'égard de Moscou, la Russie a levé des restrictions entre les deux pays, analyse le chercheur Dimitri Minic. Sur le plan économique la Géorgie est de plus en plus dépendante de son voisin, ajoute-t-il.
La guerre se poursuit en Ukraine et les Russes progressent dans l'Ouest du pays. Du côté de Kherson, les Ukrainiens reprennent du terrain, mais l'avancée reste limitée.
Fortement motivée, se battant pour la survie d’une nation, l’armée ukrainienne a défié tous les pronostics. En trois mois de guerre, elle a repoussé les assauts russes à Kiev et Kharkiv. Cependant, elle est confrontée à une situation critique dans le Donbass.
En dépit d’un équipement supérieur, l’armée russe reste confrontée à un problème d’effectif. L’ampleur des pertes affecte le moral et la discipline des soldats de Vladimir Poutine.
Pour la première fois, un soldat russe sera jugé pour crime de guerre. Il s'agit de VadimShishimarin, 21 ans. Il risque la prison à vie. En outre, le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a approuvé ce jeudi la création d'une enquête concernant les exactions commises par la...
L'invasion de l'Ukraine marque-t-elle une rupture dans la pensée et la culture stratégiques russes ? Que nous dit-elle des cadres cognitifs des acteurs qui pensent et conduisent les stratégies de Moscou ?
Depuis quelques jours, une série d’explosions en Transnistrie, petit territoire séparatiste prorusse de la Moldavie, fait craindre une extension du conflit dans l’Ukraine voisine.
Depuis plus de vingt ans, Vladimir Poutine a mené quatre guerres en utilisant le même subterfuge : elle n’existe pas, c’est une « opération militaire spéciale ». Jamais assumée dans les mots, la violence armée est son instrument pour se mesurer à l’Occident.<...>