15
fév
2023
Espace Média L'Ifri dans les médias
Léo PÉRIA-PEIGNÉ, cité par Sylvie Kauffmann pour Le Monde

Guerre en Ukraine : « Pourquoi les usines de munitions d’Europe ne tournent-elles pas à plein régime ? »

Les Etats européens doivent faire parvenir au plus vite les moyens de soutenir l’artillerie ukrainienne, mais leurs stocks sont vides. Un an après le déclenchement de la guerre, le sentiment d’urgence est tardif, estime dans sa chronique Sylvie Kauffmann. 

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Stupeur, lundi 13 février, à la veille d’une réunion des ministres de la défense de l’OTAN. Le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, placide Norvégien peu connu pour ses déclarations tonitruantes, ose devant la presse un aveu qui fait très mal, en pleine guerre en Ukraine : l’Europe est à court de munitions. 

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En réalité, un peu partout en Europe – sauf dans les pays que la géographie et l’histoire avaient rendus très méfiants à l’égard de la Russie – trente ans de réduction des budgets de défense depuis la fin de la guerre froide avaient vidé les casernes, les hangars et les étagères. Grâce aux « dividendes de la paix », l’argent public pouvait être consacré à autre chose. Cette logique, aggravée par la crise financière de 2008, a conduit à sabrer les stocks ; c’était la coupe la plus facile à opérer. 
 

En France, pendant la première décennie 2000, les armées « sont passées du stock au flux tendu », relève Léo Péria-Peigné, auteur de l’étude « Stocks militaires : une assurance-vie en haute intensité ? »publiée en décembre 2022 par l’Institut français des relations internationales.

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