17
déc
2023
Espace Média L'Ifri dans les médias
Marc-Antoine EYL-MAZZEGA, cité par Marjorie Cessac dans Le Monde

L’hydrogène vert dans les pays du Sud, un nouveau colonialisme ?

Poussés par les pays du Nord pour lutter contre le changement climatique et répondre à la nécessité de décarboner les économies, les projets de production localisés dans les pays du Sud font l’objet de vives critiques.

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Des tribus chassées, des terres accaparées, de l’eau utilisée à des fins industrielles au lieu de servir les populations locales. S’ils sont menés au nom de la lutte contre le changement climatique et de la décarbonation des économies, les projets d’hydrogène vert font aussi l’objet de vives critiques de la part d’ONG dès lors qu’ils sont mis en œuvre dans des pays du Sud. En Namibie, par exemple, où le groupe allemand RWE a signé un protocole d’accord en 2022 avec l’entreprise locale Hyphen Hydrogen Energy afin d’exporter jusqu’à 300 000 tonnes d’ammoniac vert par an, des voix s’élèvent pour dénoncer le fait que 45 % seulement de la population locale a accès à l’électricité.

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« Un moyen de rebattre les cartes »

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De leur côté, les pays promoteurs de tels échanges invoquent la nécessité d’une coconstruction. « Sur le colonialisme, l’Allemagne répond que les projets ne tireront pas d’électricité du réseau mais d’infrastructures d’énergies renouvelables dédiées, que cela va créer de l’emploi et de la valeur localement », rapporte Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du centre énergie et climat de l’Institut français des relations internationales. « Et que, bien sûr, il sera prêté attention au fait que ces pays disposent d’un plan de décarbonation et de développement qui soit aussi aidé », ajoute-t-il.

 

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