Marc HECKER
Directeur adjoint de l'Ifri, rédacteur en chef de Politique étrangère et chercheur au Centre des études de sécurité
Domaines d'expertise :
- terrorisme
- Internet et radicalisation
- communication dans les conflits
- répercussions du conflit israélo-palestinien en France
Marc Hecker est directeur adjoint de l'Ifri et rédacteur en chef de la revue Politique étrangère. Docteur en science politique de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Strasbourg et titulaire d’un DEA de Relations Internationales (Université Paris 1 Panthéon - Sorbonne), il a également passé une année au Trinity College de Dublin. Il a enseigné à Sciences Po pendant plusieurs années (cours intitulé "Terrorisme et guerres asymétriques").
Il a écrit plusieurs livres dont La Guerre de vingt ans. Djihadisme et contre-terrorisme au XXIe siècle (Robert Laffont, 2021, avec Elie Tenenbaum ; ouvrage traduit en arabe en 2024), Intifada française? (Ellipses, 2012) et War 2.0: Irregular Warfare in the Information Age (Praeger, 2009 avec Thomas Rid ; ouvrage traduit en mandarin en 2011). Il a publié de nombreux articles dans des revues françaises et étrangères (Commentaire, Etudes, Internationale Politik, Policy Review, etc.) et dans la presse (Le Monde, Le Figaro, Les Echos, Libération, etc.).
Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve s’est félicité ce matin de la réussite de l’Euro, au moins sur le plan sécuritaire si ce n’est sur le plan sportif. Le pire n’aura pas eu lieu malgré les fortes menaces qui continuent d’ailleurs de peser sur le Tour de France...
Le double meurtre de Magnanville, particulièrement abject, marque une nouvelle étape dans la stratégie de terreur de Daech en France. Il démontre que les policiers peuvent être des cibles jusque dans leur sphère privée et que leur famille peut également être visée. Pour Marc...
"Soyons clairs : Internet n'est pas le seul responsable de la radicalisation. La radicalisation est un phénomène complexe : de nombreux facteurs (sociaux, culturels, religieux, etc.) doivent être pris en compte dans les processus d'évolution vers le djihadisme."
"C’est une première. L’Etat-major des armées françaises vient d’ouvrir un compte twitter. Longtemps, pourtant, les réseaux sociaux ont constitué une menace pour le secret défense, une hérésie culturelle pour la « grande muette ». Les militaires et les nouveaux médias, tour du monde...
Les attentats de Daech nous confrontent à un nouveau terrorisme. La proclamation d’un califat a créé un appel d’air inédit. Environ 25.000 combattants étrangers ont afflué vers la Syrie et l’Irak, dont plus de 5.000 Occidentaux.
Les attentats de Paris la semaine dernière, la prise d’otages à Bamako au Mali, s’inscrivent dans un contexte de multiplication des actes terroristes directs ou indirects : crash de l’appareil russe dans le Sinaï, attentat d’octobre en Turquie, attentat de Beyrouth... Regard sur les...
"La France figure depuis bien longtemps parmi les pays les plus honnis des djihadistes. Ceci est notamment lié à notre passé colonial mais aussi à notre pratique de la laïcité perçue par les djihadistes...
PARIS — Crowds gathered on Monday to place flowers and candles and pay their respects to the 89 people killed at the Bataclan, as speculation swirled about why the legendary music hall was the target of the most brutal of the terrorist attacks on Friday.
...L'organisation Etat islamique utilise Internet et les réseaux sociaux de manière très habile. Face à la propagande de Daech, les Etats occidentaux cherchent à la fois à bloquer les contenus radicaux et à produire des contre-discours susceptibles de décrédibiliser la rhétorique djihadiste.
C'est une chose de constater l'usage des réseaux sociaux par les djihadistes. C'en est une autre de chercher à comprendre le phénomène.
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