Héloïse FAYET
Chercheuse et responsable du programme Dissuasion et prolifération, Centre des Etudes de Sécurité de l'Ifri
Domaines d'expertise :
- Dissuasion nucléaire (doctrines et armements des Etats dotés)
- Prolifération nucléaire et balistique
- Géopolitique et forces armées du Moyen-Orient
- Stratégie et politique du renseignement
Héloïse Fayet est chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Ifri et responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération. Ses travaux portent principalement sur les questions nucléaires : doctrines des Etats dotés, prolifération au Moyen-Orient et en Asie du Nord-Est, impact des nouvelles technologies sur la dissuasion. Elle travaille également sur les forces armées au Moyen-Orient, la politique du renseignement en France, et la prospective stratégique. Elle intervient régulièrement pour des formations à Sciences Po Paris, à l'Ecole normale supérieure et à l’Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN), et au cours de conférences en France et à l’étranger.
Avant de rejoindre l’Ifri, Héloïse Fayet a passé plusieurs années au ministère des Armées en tant qu’analyste spécialiste du Moyen-Orient. Elle est diplômée de Sciences Po Paris (bachelor puis double-master en sécurité internationale et journalisme), cursus complété par plusieurs séjours universitaires au Proche-Orient.
Engagée pour la promotion des femmes et des jeunes dans les relations internationales, Héloïse Fayet est déléguée générale de Women in International Security (WIIS) France et membre du Younger Generation Leadership Network on Euro-Atlantic Security. Elle est également alumna de l’International Visitor Leadership Program du Département d’Etat américain.
Un accord sur le nucléaire iranien est imminent, quasiment une question d'heures... depuis novembre dernier. Les négociateurs annoncent régulièrement être très près du but, à savoir le rétablissement du traité dit JCPoA de 2015 par lequel l'Iran acceptait de geler de manière vérifiable...
Jeudi 28 juillet 2022, le président Macron recevait Mohammed Ben Salman Bin Abdulaziz Al-Saoud, prince héritier d’Arabie saoudite à l’Elysée pour un dîner de travail.
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Depuis le 24 février 2022, l’invasion de l’Ukraine par la Russie conduit immanquablement à reconsidérer la notion de « guerre hybride ».
Une nouvelle fois depuis le début de la guerre en Ukraine, la Russie agite le chiffon nucléaire. Samedi, lors d'une réunion au cours de laquelle il recevait le chef d’État bélarusse Alexandre Loukachenko, Vladimir Poutine a annoncé que son pays allait livrer « dans les prochains mois...
Les négociations sur le nucléaire iranien semblaient sur le point d'aboutir quand, soudainement, est réapparu le scénario du pire. Téhéran dispose de 40 kilos d'uranium enrichi à 60% et pourrait être en mesure de bricoler une bombe nucléaire rudimentaire, en attendant d'atteindre le seuil des...
Depuis le début de la guerre, Vladimir Poutine brandit régulièrement la menace nucléaire. Quelles sont les réelles capacités nucléaires du pays, et comment pourrait répondre l'Europe en cas d'attaque ?
Cela fait plusieurs semaines que l’accord sur le nucléaire iranien n’est plus…qu’une affaire de jours. Discuté depuis un an à Vienne, et présenté comme imminent, le retour au JCPOA (Plan d’action global commun sur le programme nucléaire iranien) de 2015 se fait attendre et semble être...
En difficulté dans le Donbass et irritée par le soutien matériel des Occidentaux aux Ukrainiens, la Russie pourrait avoir recours à cette arme, moins destructrice qu'une arme nucléaire stratégique, mais redoutable sur un champ de bataille.
Le 20 avril 2022, la Russie a conduit le premier essai de son missile Sarmat rappelant ainsi au monde la dimension nucléaire que pourrait avoir la guerre en Ukraine.
L'armée russe affirme avoir utilisé ce missile, qualifié d'"invincible" par Vladimir Poutine, pour frapper un entrepôt souterrain en Ukraine.