25
sep
2021
Espace Média L'Ifri dans les médias
Paul MAURICE, interviewé par Nathalie Funès dans L'Obs

Fin de l’ère Merkel en Allemagne : « Les deux candidats sont dans un mouchoir de poche »

A quelques heures du scrutin législatif en Allemagne, dimanche 26 septembre, qui sonnera le départ d’Angela Merkel, Paul Maurice, chercheur à l’Institut français des Relations internationales (Ifri), revient sur les enjeux d’une campagne électorale inédite.

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Après seize ans à la tête de la première puissance économique européenne et quatrième mondiale, Angela Merkel, « Mutti » (Maman), comme on la surnomme Outre-Rhin, laissera les clefs de la maison. La campagne des élections législatives, qui débouchera dans les prochaines semaines ou mois sur une nouvelle coalition et un nouveau chancelier, a révélé les doutes et les questionnements des Allemands après tant d’années de stabilité. Valse des favoris dans les sondages, polémiques à répétition, bourdes des candidats (CV truqué et livre plagié pour Annalena Baerbock, la candidate des Verts, rire pendant une cérémonie d’hommage aux victimes des inondations pour Armin Laschet, le candidat conservateur, etc.), absence des sujets de fond dans la campagne, axée sur la personnalité des concurrents… Et au final, une seule question : qui est le meilleur héritier de « Mutti » ?

A quelques heures du scrutin du dimanche 26 septembre, c’est le social-démocrate Olaf Scholz qui tenait la corde, mais d’une très courte tête. « Il a de quoi être chancelière » (au féminin), clament ses affiches de campagne. Retour sur cette campagne inédite avec Paul Maurice, chercheur au Comité d’études des Relations franco-allemandes (Cerfa) à l’Institut français des Relations internationales (Ifri).

 

Les derniers sondages donnent le SPD du candidat social-démocrate Olaf Scholz à 25 %, et la CDU de son concurrent conservateur Armin Laschet à 22 %. L'écart est très faible, compte tenu de la marge d'erreur, du mode de scrutin allemand (on vote à la fois pour le candidat de sa circonscription et pour un parti au scrutin proportionnel) et du nombre important d'électeurs qui se déclarent encore indécis (40 %). Le jeu est-il encore ouvert ?

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