15
déc
2022
Espace Média L'Ifri dans les médias
Alice PANNIER, citée par Clément le Foll dans L'Usine Nouvelle 

Avec son futur avion de combat GCAP, le Japon change de doctrine... et concurrence le Scaf

Annoncée vendredi 9 décembre, l’alliance du Japon avec le Royaume-Uni et l’Italie pour le développement d’un avion de combat marque un tournant dans les relations du pays asiatique avec les Etats-Unis. Ce projet s’affirme également comme un concurrent d’un autre projet européen, le Scaf, mené par la France, l’Allemagne et l’Espagne.

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Si la nouvelle a fait beaucoup de bruit dans le milieu de la défense, c'est que le Japon était habitué à acheter la quasi-totalité de ses équipements aux Etats-Unis. Le 10 juillet 2020, les Etats-Unis ont par exemple approuvé la vente au Japon de 105 avions furtifs F-35, construits par Lockheed Martin, pour un montant estimé à 23,11 milliards de dollars. Désireux de gagner en indépendance industrielle, le pays asiatique a néanmoins consulté son allié américain sur ce partenariat avec le Royaume-Uni et l'Italie.

Ce choix n'étonne pas Alice Pannier, responsable du programme géopolitique des technologies au sein de l'Institut français des relations internationales (Ifri). 

Il est cohérent avec les priorités du Japon. Si le pays veut développer sa propre industrie et certaines compétences technologiques, il est plus facile de le faire dans le cadre d'alliances industrielles avec des pays de taille équivalente, comme le Royaume-Uni. Un partenariat avec les États-Unis est plus asymétrique. Ils ont les informations, les compétences, les technologies, et donc le contrôle sur le cap du projet. Cela ne colle pas avec la récente volonté du Japon de moderniser et renouveler sa défense. 

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Mots-clés
armement Coopération technologique Italie Japon Royaume-Uni