Que valent encore la marine américaine et les célèbres Marines, qui fêtent leurs 250 ans ?
Les États-Unis s’apprêtent à fêter en 2026 le 250e anniversaire de leur indépendance. Mais pour la conquérir face au Royaume-Uni, il a fallu bâtir une marine de guerre et une troupe d’élite : les fameux Marines. Les deux fêtent fin 2025 leurs 250 ans. L’occasion de revenir sur les défis qui attendent la plus puissante flotte de combat au monde.

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Pour célébrer sa marine et ses Marines, les États-Unis vont lancer d’importantes festivités, dont une parade navale ce 9 octobre 2025, et un défilé dans les rues de Philadelphie le 13 octobre.
Cet anniversaire fournit aussi l’occasion de faire un point sur cette marine si particulière. État des lieux avec Guillaume Furgolle, Capitaine de frégate au sein de la Marine nationale, détaché au Centre des études de sécurité de l’Ifri (Institut français des relations internationales).
L’US Navy est-elle aussi en avance qu’au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale ?
Elle demeure la première marine au monde, mais pas en termes de volume. Avec son rythme de construction, la marine chinoise a déjà ou va la dépasser. Mais c’est le cas au niveau de la technicité des navires. Et le budget de la marine américaine est colossal, 255 milliards de dollars (218 milliards d’euros) en 2025, il n’y a pas de concurrence possible.
Comment se positionne-t-elle par rapport aux marines occidentales, par exemple la Marine nationale ?
Sa force, c’est sa masse. L’US Navy compte environ 300 navires, la France 70. Ils possèdent 11 porte-avions à propulsion nucléaire, nous un. Environ 50 ou 60 frégates de premier rang (les navires capables d’un combat soutenu), nous 17, pas tous de premier rang… Et l’US Navy est une marine très technologique, avec une volonté claire de développer des capacités de rupture (des armes innovantes).
Et par rapport à la Chine, qui a dévoilé de nouvelles navales lors de sa grande parade début septembre ?
Je suis un marin praticien, je juge sur pièce. Il ne suffit pas de montrer un missile monté sur un camion pendant une parade pour disposer justement de ces capacités de rupture. Ce qui est revanche plus parlant, ce sont les essais de la marine chinoise. Ils ont testé par exemple des systèmes pour intervenir à très grande profondeur. Mais aussi un avion à effet de sol, façon Ekranoplan, capable de voler très bas, sous la couverture radar, pour assurer de la logistique aéronavale.
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> Lire l'article complet sur le site de Ouest France.
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