Alors qu’en France, les questions identitaires sont omniprésentes dans le débat politique, les Allemands ont privilégié les enjeux sociaux, les évolutions sociétales et le changement climatique pour finir par s’entendre dans une coalition inédite.

Intronisé comme chancelier d’Allemagne ce mercredi 8 décembre, Olaf Scholz a rappelé l’importance de la relation franco-allemande. Il fera sa première visite officielle dans l’Hexagone dès le vendredi 10 décembre, signe de l’importance stratégique du lien entre son pays et la France.

En affichant son ambition européenne, le contrat de coalition se veut une réponse au fameux discours de la Sorbonne d’Emmanuel Macron, prononcé quelques mois après son élection, et qui avait pour objectif de refonder l’Europe.

Le contrat de coalition des sociaux-démocrates, des Verts et des libéraux contient plusieurs points de convergences avec les ambitions françaises, même si l'objectif de rigueur budgétaire peut inquiéter.

Alors que le prochain couple franco-allemand devrait s’inscrire dans la continuité des relations entre les deux pays, de potentiels points de friction sont à prévoir.

L'islam a été oublié dans la campagne électorale allemande, mais il dominera la prochaine élection présidentielle française. La France et l'Allemagne organisent des élections à quelques mois d'intervalle, mais l'orientation de leurs valeurs va dans des directions différentes. Les deux plus grands pays de l'UE ont, par exemple, une approche différente de l'islam.

Emmanuel Macron reçoit cette semaine les deux principaux candidats au poste de chancelier. Mais ce qui s'annonce le plus compliqué pour le gouvernement français, c'est le jeu des coalitions qui sont encore floues mais vont immanquablement peser sur la relation bilatérale et sur la politique de l'Union européenne.

C’est leur dernier tête-à-tête avant que la chancelière ne laisse sa place en septembre prochain. Le dîner est consacré à l’Europe, sujet qui est au cœur de leur relation depuis le début, les choses avaient plutôt mal commencé.

Le marché intérieur de l’Union européenne : un potentiel sous-exploité ? À l’occasion du 70e anniversaire de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier (CECA) les deux ministres Peter Altmaier et Bruno Le Maire ont débattu des défis de la transformation écologique et de la sécurité énergétique, du rôle des technologies numériques, de l’importance d’une politique industrielle commune ainsi que de la libre concurrence et de la régulation des marchés.

Les transitions écologique et numérique peuvent-elles être, si elles sont menées conjointement, des opportunités dans une situation de crise économique à la suite de la pandémie ?