Turquie
Analyse des dynamiques internes et externes de la Turquie comme puissance régionale, et focus sur les questions diplomatiques, économiques et politiques liées au troisième mandat de Recep Tayyip Erdoğan.
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La Turquie en première ligne
Neuf jours avant le référendum voulu par Erdoğan pour renforcer son pouvoir présidentiel, retour sur la situation politique: la société turque minée par les purges successives peut-elle surmonter ses fractures? Comment le nationalisme exacerbé brandi par Erdoğan pèse-t-il sur l'imbroglio géopolitique ?
Commerce sans religion entre la Turquie et la Syrie
Un dicton affirme que le commerce n’a pas de religion ; il s’adapte même à un contexte de guerre, comme le démontre la réorganisation en temps réel des circuits commerciaux à la frontière turco-syrienne.

Cent instantanés de la Turquie
Par le biais d'une centaine de questions qui couvrent aussi bien l'histoire que la géopolitique, la culture et la société, la religion, la politique ou encore l'économie, Dorothée Schmid nous donne l'essentiel dans des réponses qui tiennent en trois pages au maximum. Du trivial au grave, aucun aspect de la Turquie contemporaine ne lui échappe. Est-ce qu'on peut comparer Erdogan à Poutine ? Pourquoi les séries turques s'exportent-elles si bien ? Comment se fait-il que les Turcs ne reconnaissent pas le génocide arménien ?
Erdogan, l'ivresse du pouvoir
À la veille d'un référendum susceptible de concentrer tous les pouvoirs entre ses mains, Recep Tayyip Erdogan est-il en passe d'installer un régime dictatorial en Turquie? En début d'émission, la diffusion du documentaire "Erdogan, l'ivressse du pouvoir" permet de mieux comprendre la trajectoire politique de l'homme fort du pays. De jeune leader d'un parti islamiste à maire d'Istanbul, Erdogan réussit à créer son parti et, marche après marche, assoit un pouvoir sans partage en Turquie.
Le tesbih et l'iPhone : islam politique et libéralisme en Turquie
Jusqu’à la fin des années 1990, le discours économique porté par l’islam politique turc se caractérisait par son antilibéralisme.
Où va la Turquie d'Erdogan ?
Dorothée Schmid revient sur la Turquie et la politique étrangère à géométrie variable. Entre l'escalade des tensions Ankara-Berlin, un "je t'aime moi non plus" avec l'Europe, et les relations avec la Russie, à un mois du référendum pour renforcer les pouvoirs présidentiels, à quelle recomposition assiste-t-on au delà du Bosphore?

La Turquie en position de force ?
Des pratiques "nazies" ou encore l'accueil de terroristes: les propos du président turc à l'égard de l'Allemagne indignent à Berlin, qui reste hésitant sur le réponse à adopter, face à une Turquie offensive.

Turquie : Quel sera le prix de la présidentialisation ?
La Turquie à l'heure de la campagne pour le référendum constitutionnel.
La Turquie en 100 questions - Entretien avec Dorothée SCHMID
Qu'est-ce qui a changé en Turquie depuis 10 ans ? Comment envisager nos relations avec ce pays à l'avenir ?

Y a-t-il encore un espace de débat en Turquie ?
Fort des purges monumentales lancées après le putsch manqué de cet été, le pouvoir turc prépare un référendum. Si le oui l’emporte, Recep Tayyip Erdogan portera une triple casquette : président, chef du gouvernement et chef du parti majoritaire.
« Face aux djihadistes, ambivalence et ambiguïté de la Turquie »
Sauf coup de théâtre, le Parlement turc devrait approuver ce jeudi une loi autorisant l'armée turque à intervenir en Syrie et en Irak « pour des opérations et interventions
transfrontalières » face à la menace représentée par les djihadistes de l'Etat islamique. Le même texte, soutenu par le gouvernement, autorisera « les militaires étrangers
» à se « positionner en Turquie pour les mêmes objectifs ». Les alliés, au premier chef les Américains, pourraient ainsi utiliser la grande base aérienne d'inçirlik. Sur
le terrain syrien, les affrontements entre djihadistes et kurdes se déroulent à la frontière de la Turquie.
Syrie: l'accord russo-américain difficile à mettre en œuvre
Les accords atteints par les chefs des diplomaties russe et américaine Sergueï Lavrov et John Kerry sur le problème syrien sont difficiles à réaliser, estime Thomas Gomart, de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Syrie : rebondissements diplomatiques
Comment les déclarations du G20, des pays européens et la proposition russe éloignent-elles la possible intervention militaire?
Le projet russe ne règle rien mais rétablit un lien direct avec Washington
Force est de reconnaître au Kremlin un sens de la manoeuvre dont peu de diplomaties sont aujourd'hui capables. La proposition russe invitant Damas à placer son arsenal chimique sous contrôle international est avant tout dilatoire. Apparemment, le tandem Poutine-Lavrov, alliage d'expérience et de constance, aurait pris l'ascendant sur un tandem Obama-Kerry émotionnel et pusillanime.
Syrie : comment Moscou a repris la main
Lundi soir, Moscou a créé l’événement en proposant de placer sous contrôle international l’arsenal chimique syrien. Cette offre, que Damas affirme accepter, a été bien accueillie par Washington et par Paris, qui se disent d’accord pour l’examiner à l’Organisation des nations unies (ONU). Les deux capitales sont pourtant les plus fervents défenseurs de frappes punitives contre le régime du président Bachar Al-Assad, accusé d’avoir utilisé l’arme chimique lors de l’attaque du 21 août dernier.
Obama-Poutine : "Prendre l'avantage sur l'autre sans l'humilier"
Comment analysez-vous cette proposition inattendue de Vladimir Poutine de placer sous contrôle international l’arsenal chimique syrien?
- Cette proposition intervient à point nommé après la tenue du G20 de St Pétersbourg, et juste avant un hypothétique vote du congrès américain. Plusieurs raisons permettent de l’expliquer. La principale correspond à une volonté de Moscou de temporiser : les dirigeants russes ont bien compris que chaque jour qui passe rend les frappes plus complexes. La Russie veut aussi montrer qu’il peut y avoir un règlement diplomatique de la crise.
Syrie: les raisons de l'obstination de Poutine
A la veille du vote du Congrès américain sur une intervention militaire contre la Syrie, la Russie a encore une fois martelé son soutien au régime de Bachar el-Assad en marge de la réunion du G20 qui se clôturait vendredi 6 septembre à Saint-Pétersbourg. Vladimir Poutine a réitéré son rejet d’une offensive sans un mandat de l’Onu, faisant état, en parallèle, d'une «opinion» selon laquelle les vidéos d'enfants tués lors des bombardements chimiques seraient une «compilation réalisée par des bandits liés à al-Qaida» —un pied de nez à l’argument et aux preuves présentées par les Etats-Unis et la France pour justifier leur recours à la force en Syrie.
Syrie/G20: Y aura t-il une victoire diplomatique pour le président Poutine ?
Après une poignée de mains diplomatique entre le président Poutine et le président Obama, à l’arrivée de ce dernier à Saint-Pétersbourg hier, le G20 s’est ouvert dans un climat russo-américain plombé par le dossier syrien.
Syrie, Snowden, homophobie... à quoi joue Vladimir Poutine avant le G20?
À Saint-Pétersbourg, l'ambiance sera tendue pour la photo de famille du G20 qui s'ouvre ce jeudi 5 septembre. Les sorties du président russe ont effectivement le don d'irriter les autres pays, et en particulier les États-Unis, compte-tenu du lourd passif entre les deux nations. A tel point que Barack Obama a "sévi" début août: il a annulé sa rencontre avec Poutine, initialement prévue en marge du sommet. Du jamais vu depuis plusieurs dizaines d'années.
Poutine-Assad, l'axe d'avant
Les liens tissés depuis plus de quarante ans entre Moscou et Damas ont permis jusqu’ici au régime syrien d’échapper à une intervention militaire extérieure sous mandat des Nations Unies. Moscou n’a jamais ouvertement remis en cause le partenariat stratégique noué avec Damas dès 1970. Certains plaçaient leurs espoirs dans l’après-élection présidentielle russe. Réélu, Vladimir Poutine serait plus regardant sur les atrocités commises par l’armée syrienne. C’était mal le connaître.
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