Le rôle du renseignement dans l’élaboration et la conduite de la politique étrangère française

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Un débat autour de Bernard Bajolet, Ambassadeur de France.

Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2008 définissait cinq grandes fonctions stratégiques, au premier rang desquelles figuraient la connaissance et l’anticipation. Ces fonctions ont été réaffirmées dans le Livre blanc de 2013 puis dans la Revue stratégique de défense et de sécurité nationale de 2017 : « Notre aptitude à connaître, comprendre, caractériser et prévoir est centrale pour permettre à la France de décider et d’agir de manière autonome et souveraine, y compris dans les actions menées avec des partenaires et alliés. Le renseignement en est l’élément premier et doit être renforcé ».
Depuis une dizaine d’années, les services de renseignement français ont considérablement évolué. Ils ont été réorganisés, de nouvelles structures de coordination ont fait leur apparition et la loi sur le renseignement de 2015 leur a donné un cadre légal. Leurs moyens ont été renforcés après les attentats de 2015. Toutefois, le rôle des services de renseignement ne se limite pas à la lutte contre le terrorisme. Ils constituent aussi, entre autres, un outil pour éclairer les décideurs dans l’élaboration et la conduite de la politique étrangère.
Discutants :
Jean-Dominique Merchet, journaliste, spécialiste des questions de défense, L’Opinion
Thomas Gomart, directeur, Ifri
Ce débat se tiendra sous les règles de Chatham House
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