Le Maghreb et son Sud : mutations en cours

L'Ifri a accueilli le jeudi 26 septembre 2013 une journée de conférence co-organisée par les programmes Moyen-Orient / Maghreb et Afrique subsaharienne de l’Ifri.
Les événements du Mali de ces deux dernières années invitent à s’interroger sur les relations entre le Maghreb et les pays limitrophes du Sahel.
Malgré les discours volontaristes et fraternels de leurs dirigeants, les liens historiques évidents et une même religion, les échanges économiques et humains de part et d’autre du Sahara demeurent peu importants. Aujourd’hui encore, le Maghreb est toujours davantage tourné vers le monde arabe et l’Europe que vers les pays du Sud de la région, tels que le Mali, le Niger ou le Sénégal entre autres.
La conférence du jeudi 26 septembre 2013 a abordé ces relations selon deux axes.
La première table ronde s'est consacrée aux complexités géopolitiques du Sahara et de ses riverains après le conflit au Mali. S’il est une leçon à tirer de l’épisode malien, ‘"est qu’il est impossible de régler les problèmes sécuritaires - trafics, terrorisme, banditisme armé -, si les pays des deux zones ne mettent pas en place de véritables coopérations.
La deuxième table ronde s'est penchée sur un aspect des échanges humains entre les deux zones : la migration des Subsahariens au Maghreb. Si l’on excepte la Libye, les pays du Maghreb étaient ces dernières décennies une zone de transit des migrants subsahariens vers l’Europe. Avec le durcissement des politiques migratoires européennes, les Subsahariens s’inscrivent désormais durablement dans ces pays, dans les économies et dans le paysage urbain.
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