31
mar
2023
Espace Média L'Ifri dans les médias
Mathilde VELLIET, citée par Lucas Mediavilla dans Le Figaro.

Bataille des semi-conducteurs: le Japon limite à son tour les exportations

C’est un jeu de dominos dont la Chine est la principale victime. Après les Pays-Bas il y a un mois et les États-Unis, c’est désormais au tour du Japon de limiter les exportations d’équipements pour la fabrication des semi-conducteurs, ces puces critiques dans le développement des nouvelles technologies.

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Cette décision était certes attendue. Elle vise à réduire les capacités de production de la Chine sur les puces finement gravées, utilisées dans les supercalculateurs notamment ainsi que pour l’intelligence artificielle.

Si la Chine dispose de gros acteurs dans la fonderie pour produire les puces, elle dépend très largement de l’étranger pour le design des machines produisant ces mêmes semi-conducteurs. «Il était important pour les États-Unis et les Pays-Bas que le Japon s’engage vu l’importance de Nikon sur le segment de la lithographie à ultraviolet profond», indique Mathilde Velliet, chercheuse en géopolitique des technologies à l’Ifri. [...]
 
« Ces annonces s’inscrivent côté japonais dans un contexte plus large d’adoption de politiques de protection des technologies stratégiques, en réponse aux encouragements américains et à uneperception accrue de la menace chinoise », analyse Mathilde Velliet. L’experte illustre son propos avec l’interdiction de Huawei sur le développement de la 5G par exemple. [...]
 
Pas surprise, Mathilde Velliet explique que « Huawei est très soutenu par le Parti Communiste Chinois, qui semble recentrer en partie ses aides financières sur les grands groupes à succès de l’industrie des semi-conducteurs ».
 
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Mots-clés
exportations semi-conducteur Chine Etats-Unis Japon