26
fév
2022
Espace Média L'Ifri dans les médias
Rencontre entre Loukachenko et Poutine en avril 2021
Héloïse FAYET, citée par Grégoire Sauvage pour France 24.

La Biélorussie, le nouvel avant-poste de Moscou pour faire pression sur l'Europe

Rapprochement économique, alliance militaire, "complicité" dans l'invasion de l'Ukraine... La Biélorussie, devenu un état vassal de la Russie, multiplie les signes d'allégeance envers Moscou et pourrait même accueillir une partie de l'arsenal nucléaire russe à la faveur d'une modification de la constitution prévue dimanche.

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Les craintes des Occidentaux grandissent également autour du déploiement d'armes nucléaires russes sur le territoire biélorusse, rendu possible par une modification de la Constitution.

Ce référendum, organisé dimanche et dont l'issue ne fait aucun doute, doit modifier l’article 18 qui définit la République de Biélorussie comme un "État neutre" qui n’abritera aucune arme nucléaire.

En 1994, peu de temps après effondrement de l’URSS, la Biélorussie, mais aussi le Kazakhstan et l’Ukraine avaient signé le Mémorandum de Budapest et accepté de transférer en Russie les armes nucléaires stockées sur leurs territoires.

"Sur le plan constitutionnel, le déploiement d'armes nucléaires deviendra théoriquement possible. Ce serait la fin de l'équilibre non-nucléaire en Europe de l'Est depuis la fin de la Guerre froide. Cependant, pour le moment, il n'y a pas de volonté russe de le faire", explique à France 24, Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri.

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armes nucléaires Crise en Ukraine Dissuasion nucléaire Biélorussie Russie