La Chine, plus qu’un partenaire économique

« La Chine est un acteur pluriel en Asie centrale, présente sur des questions économiques, financières mais aussi sur des questions sécuritaires et de coopération militaire », assure Michaël Levystone, chercheur associé à l’Institut français de relations internationales (Ifri), spécialiste de l’Asie centrale. [...]

Des liens forts avec la Russie

L’Asie centrale a longtemps été considérée comme le pré carré de la Russie. [...]

« Je serais prudent sur la perte de l’influence russe, nuance cependant Michaël Levystone. Il y a une neutralité diplomatique commune, même s’il y a des sensibilités différentes. Le Turkménistan et le Tadjikistan sont les plus muets sur cette question, tandis que le Kirghizistan a une tradition plus frondeuse, par exemple ».

L’Afghanistan au cœur des préoccupations

« Le problème existentiel pour les pays d’Asie centrale, ce n’est pas l’Ukraine, c’est l’Afghanistan et le retour au pouvoir des talibans, rappelle Michaël Levystone. Sur le plan sécuritaire, le Tadjikistan et le Turkménistan [qui partagent des frontières avec l’Afghanistan NDLR], par exemple, ont besoin de ne pas hypothéquer l’aide du gendarme russe dans la région ». [...]

Une politique étrangère plus ouverte

« Depuis la crise afghane et l’invasion en Ukraine, les pays centrasiatiques essaient de parler à tout le monde, de mettre toutes les chances de leur côté, souligne Michaël Levystone. Le Kazakhstan et l’Ouzbékistan avaient déjà mis en place une politique étrangère multivectorielle depuis quelques années [...], mais les événements en Ukraine les obligent à entreprendre des actions sur la scène internationale plus ambitieuses que ce qu’ils avaient l’habitude de faire. » [...]

> Lire l'intégralité de l'article sur le site du Journal du Dimanche.