Afrique subsaharienne
L'Afrique subsaharienne n'est pas monolithique. Si les crises au Sahel ont beaucoup retenu l'attention, les autres régions doivent aussi être suivies, et pas uniquement à travers le prisme de la sécurité.
Sujets liés

Nouvelle commission de l’Union africaine de Mahamoud Ali Youssouf. Le désenchantement des pays membres

La candidature de Raila Odinga, sans expérience diplomatique et tourné vers la politique nationale, affaiblit la crédibilité de l’institution. L’enseignement principal de cette élection est que l’Union africaine (UA), dans sa forme actuelle, ne véhicule plus le même enthousiasme que lors des premières années de la réforme initiée en 2018. Celle-ci avait notamment pour but de mettre en place une organisation plus efficace et d’atteindre une plus grande indépendance financière.
De Thabo Mbeki à Jacob Zuma : Quelle sera la nouvelle vision de l'Afrique du Sud ?

Mobilisations identitaires dans l'Afrique contemporaine : La question de l'autochtonie

Contrôler les trafics ou perdre le Nord. Notes sur les trafics en Mauritanie

Les "émeutes de la faim" : une lecture (géo-politique) du changement (social)
Les "émeutes" de l'année 2008 ne renvoient pas à des situations de pénurie alimentaire aggravée, comme dans les zones de conflit ou lors des épisodes de grande sécheresse. Hormis certaines ruptures conjoncturelles d'approvisionnement, les denrées de base n'ont, dans l'ensemble, pas fait défaut sur les marchés urbains ?

L'agriculture au coeur de l'avenir de l'Afrique
Pour satisfaire les besoins actuels et futurs de la planète, il faut augmenter la production, défendre toutes les agricultures, en se souciant tout particulièrement de l’environnement, du développement et de la protection de celles du Sud.
Le Zimbabwe après la nomination du gouvernement d'union nationale : quelles perspectives ?
Après de nombreuses violences politiques qui se sont exacerbées au moment des élections présidentielles et législatives du 29 mars 2008, et à la suite de longues et âpres négociations, le nouveau gouvernement d'union nationale zimbabwéen a enfin prêté serment le 13 février 2009. Celui-ci met fin à une longue bataille politique entre le régime du Président Robert Mugabe et ses opposants, dont le nouveau Premier ministre Morgan Tsvangirai s'était fait le principal porte-parole. Dans un pays au bord de la faillite économique, le nouveau gouvernement se retrouve face à des défis énormes. L'équilibre économique et social reste précaire tandis que le climat politique reste encore tendu par de nombreuses rivalités. Thierry Vircoulon, chercheur associé du Programme Afrique de l'Ifri commente la crise que connaît aujourd'hui le Zimbabwe, et livre quelques éléments de réflexion sur ce que l'on peut attendre du nouveau gouvernement d'union nationale.
Le Kivu, charnière entre l'Atlantique et l'océan Indien
Depuis une quinzaine d'années, les Kivus sont la proie de violences qui ont conduit à des crises humanitaires de grande ampleur. Les mécanismes de prédation économique, les questions foncières, l'ingérence des pays voisins ou des logiques ethniques ont souvent été pointés du doigt pour expliquer cet environnement d'insécurité et le fait que les relations économiques entre l'Ouest et l'Est de ce pays sont désormais limitées. Dans le même temps, le dynamisme économique des pays de l'Océan Indien a été renforcé par une forte croissance interne et un nouvel essor des relations afro-asiatiques. Aujourd'hui, les commerçants de Goma, Bukavu ou Butembo sont intégrés dans cet espace commercial et les ports de Mombasa ou Dar Es-Salaam sont désormais les débouchés " naturels " des Kivus.
Cette note vise à analyser l'évolution des Kivus dans la nouvelle géoéconomie de la région des Grand Lacs.
Cyril Musila, Docteur en sciences sociales de l'EHESS Paris, professeur-chercheur à l'Institut catholique de Paris ainsi qu'à l'Ecole internationale des sciences du traitement de l'information (EISTI, Cergy, France). Il est co-fondateur de l'Observatoire de la reconstruction post-conflit de la région des Grands Lacs
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
