Boycott des JO : à quoi ça sert ?
A la veille du lancement des Jeux Olympiques d'hiver 2022 qui ont lieu en Chine tout au long du mois de février, huit pays, dont les Etats-Unis, ont officiellement déclaré qu'ils n'enverraient aucun représentant diplomatique sur place, dénonçant les violations répétées des droits de l'Homme en Chine.
La France, quant à elle, n'enverra sur place que sa ministre des Sports, Roxana Maracineanu, mais elle a précisé qu'elle ne participerait pas à la cérémonie d'ouverture.
La crise sanitaire a entravé l'organisation de cet événement sportif. Entre traçage des athlètes, refus de vente de tickets au grand public, renforcement et complexification des conditions d'entrées à Pékin, les Jeux Olympiques d'hiver 2022 se dérouleront sous cloche. Nombreuses sont les critiques relatives à l'empreinte environnementale de ces Jeux d'hiver, les ONG dénonçant l'usage systématique de neige artificielle.
Pour le président chinois Xi Jinping, la réussite de cet événement est primordiale : sur le plan extérieur, la Chine entend démontrer sa modernité et sa suprématie sportive. Vis-à-vis de sa population, le régime chinois espère renforcer sa légitimité, mise à mal par deux ans de pandémie.
Quel sera l'impact du boycott diplomatique ?
Invités :
- Grand témoin : Jean-Pierre Jouyet, ancien diplomate, ancien secrétaire général de l'Elysée, auteur du livre "Notre vieux royaume" (Editions Albin Michel)
- Françoise Nicolas, chercheuse, directrice du Centre Asie de l'Institut français des relations internationales (Ifri)
- Anne Genetet, députée LREM, représentante des Français d'Asie
- Sébastien Le Belzic, journaliste correspondant en Chine (Skype)
- Jean-Claude Samouiller, vice-président Amnesty international France
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