Guerre en Ukraine : que vaut l'armée allemande ?
La guerre en Ukraine a enclenché un processus de modernisation de l’armée allemande. Olaf Scholz a annoncé, en février 2022, allouer un fond spécial de 100 milliards d’euros pour transformer la “Bundeswehr”.
Le chancelier allemand a donné son feu vert, le 25 janvier, pour livrer des chars Leopard 2 à l'Ukraine. Alors que vaut vraiment l’armée allemande ? Réponse dans FACTU.
Les capacités de la "Bundeswehr"
L'armée allemande est classée 25ème dans le classement mondial GFP (Global Fire Power - puissance mondial militaire), bien loin derrière d'autres pays européens, comme la France, classée, 9ème, l'Italie, 10ème, ou même encore la Pologne, classée, 20ème.
Au début des années 2000, on disait que l'Allemagne était l'homme malade de l'Europe en raison de ses différents déficits. Donc elle a entrepris de vigoureux efforts de stabilisation de ses finances. Et, pour cela, elle a réduit ses dépenses et l'un des secteurs qui a le plus souffert, c'est la défense, selon Eric André Martin, secrétaire général du Cerfa/Ifri
L'Allemagne dispose d'un char de bataille, le Leopard 2, qui est un excellent char et particulièrement apprécié puisqu'il a été beaucoup vendu dans un certain nombre de pays européen, notamment aux membres de l'Alliance atlantique. Elle a développé avec la France l'hélicoptère de combat Tigre, qui est également excellent... Elle a, sur le papier en tout cas, des équipements de qualité, Eric André Martin
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La modernisation de la "Bundeswehr"
Un fond spécial de 100 milliards d'euros a été constitué par le chancelier Scholz. Ces crédits permettront de rattraper progressivement le retard accumulé dans l’équipement et le maintien en condition de l'armée allemande.
A terme, l'armée allemande pourrait devenir la première armée conventionnelle en Europe. C'est en tout cas, l'objectif affiché du chancelier Olaf Schloz. L’objectif est de disposer de trois divisions blindées complétement équipées à l’horizon 2032.
La décision de l'achat du F-35, permet à l’Allemagne de se doter d'un matériel présentant toutes les garanties pour participer au partage nucléaire de l’OTAN. Et, en même temps, c'est un geste de réassurance vis-à-vis des Etats-Unis selon Eric André Martin.
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