03
fév
2021
Espace Média L'Ifri dans les médias
Olivier APPERT, cité par Damien Licata Caruso dans Le Parisien

L’e-mail est-il toujours le mauvais élève de la production de CO2 ?

Envoyé tous les jours par des millions d’internautes, le courrier électronique consomme de l’énergie et pollue. Mais beaucoup moins qu’il y a une dizaine d’années.

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Oui, envoyer un émail n’est pas un geste anodin. Un reportage du 20 Heures de TF1 a relancé dimanche le débat sur la pollution engendrée par les échanges de courrier électronique. Il assure qu’« envoyer un mail équivaut à laisser une ampoule allumée pendant 24 heures » ou que dans pour une entreprise de 100 salariés qui envoient 30 e-mails par jour, « cela pollue autant que « 14 aller-retour Paris-New York », avec 13,6 t équivalent CO2. Pour obtenir ces comparaisons, le reportage se base sur une étude de référence de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) qui évaluait l’impact d’envoi d’un e-mail de 1 Mo vers un destinataire à 19 g eqCO2, l’unité utilisée pour mesurer les gaz à effet de serre induits. Mais cette mesure date… de 2011.

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Quelle est aujourd’hui la quantité de dioxyde de carbone émise par l’envoi d’un e-mail, en somme par sa consommation en électricité et en matières premières ? Les études sur l’empreinte carbone varient de 4g de CO2 pour un message sans image à 50 g pour un e-mail avec une photo.

« Il n’y a pas de consensus sur l’énergie fossile consommée car l’efficacité énergétique des réseaux et des serveurs évolue tout le temps et ne fait pas augmenter depuis plusieurs années la consommation d’électricité », assure Olivier Appert de l’Académie des Technologies et conseiller au Centre Énergie & Climat de l’Institut français des Relations Internationales.

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