Interventions médiatiques
Nos chercheurs interviennent dans le débat public et apportent leur lumière dans les médias français et internationaux. Retrouvez toutes leurs interventions médiatiques.

Pour une histoire des relations internationales ou vers une histoire globale ?
L'historiographie est fille de son temps : la manière d'écrire l'histoire en dit long sur une époque, ses doutes et ses espoirs. Comme chacun sait, la France entretient un rapport compliqué à la « mondialisation ». D'un côté, elle craint d'y perdre son identité et ses positions. De l'autre, elle y participe activement et bénéficie à plein de son inscription dans les flux mondiaux. Au début des années deux mille, le débat sur la mondialisation se concentrait, en France, sur le rôle des États-Unis et reflétait des inquiétudes d'ordre culturel. Dix ans plus tard, il se focalise sur le rôle des puissances émergentes, en particulier celui de la Chine, et reflète des inquiétudes d'ordre économique. Cette mondialisation galopante se traduit par l'influence croissante d'un courant historiographique, celui de l'histoire mondiale (world global history), auquel les historiens français souhaitent s'associer, comme en témoigne le lancement, en mai 2012, de la revue Monde(s). Histoire, espaces, relations.

Chine, Russie, Iran: la grande muraille du Web
"Twitter serait un outil efficace s’il n’était pas dans les mains du département d’État américain". En janvier 2012, Stanislav Govoroukhine, le directeur de campagne de Vladimir Poutine, a mis les pieds dans le plat en pleine campagne présidentielle russe. Les outils les plus puissants du web, Twitter donc, mais aussi Facebook ou Google, ne sont pas les bienvenus partout.

De la diplomatie numérique
Depuis les « printemps arabes », la diplomatie numérique (digital diplomacy) est à la mode. De quoi s’agit-il au juste ? De la continuation de la diplomatie traditionnelle par d’autres moyens et/ou d’une rupture fondamentale dans le rapport séculaire entre États et sociétés ? En 2002, le Département d’État créait une taskforce sur l’eDiplomacy. Dix ans plus tard, la diplomatie numérique américaine est conduite par cent cinquante personnes à Washington, relayées par neuf cents personnes dans les missions à l’étranger, faisant ainsi des États-Unis le leader mondial de la diplomatie numérique. À l’échelle des réseaux diplomatiques traditionnels, cette capacité leur assure une avance durable. À l’échelle d’Internet, elle est, en revanche, limitée au regard des forces non étatiques en présence.




Blighted economies force Sudans to negotiating table
Motivated in large part by the fragility of their respective economies, the presidents of Sudan and South Sudan meet in Ethiopia January 4-5 to try to resolve oil and border conflicts.
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