Tour de force démocratique – Comment le gouvernement coréen a réussi à maîtriser l’épidémie de COVID-19

Alors que la pandémie de COVID-19 continue d’affecter de nombreux pays, la République de Corée a réussi à bloquer la propagation de la maladie.

Et ce sans recourir au confinement (national ni même local) ; les citoyens ont largement suivi les directives du gouvernement en matière de distanciation sociale et il n'y a pas eu de manifestations liées au COVID dans le pays. L’expérience coréenne a attisé la curiosité des observateurs étrangers, qui se demandent comment le gouvernement coréen a pu limiter la propagation de la maladie tout en maintenant l'activité économique et sans susciter la méfiance de la population.
L’étude avance que la réussite du gouvernement coréen tient à une multiplicité de facteurs, mais que c’est le contrôle démocratique de la technologie, plus que la technologie elle-même, qui a permis de freiner la courbe de la contagion. Le gouvernement coréen a utilisé les technologies de l'information et les mécanismes de surveillance pour suivre les cas de COVID-19 grâce à des applications et des cartes de traçage. Mais une utilisation transparente et juridiquement limitée des technologies de surveillance s'est avérée décisive dans la gestion de la pandémie.
Même si elle exporte aujourd’hui sa réponse au COVID, la Corée demeure confrontée à divers défis. Elle doit en effet faire face à une deuxième vague, à nombre de cas importés, mais aussi à un débat national autour de la réponse keynésienne du gouvernement aux répercussions économiques de la pandémie.
Cette étude est disponible en anglais uniquement : A Democratic tour de force: How the Korean State Successfully Limited the Spread of COVID-19
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLe gouvernement NPP au Sri Lanka : d'un changement de système à une conformité structurelle
En septembre 2024, Anura Kumara Dissanayake, un outsider relatif dans le système politique sri-lankais dominé par deux partis, a remporté les élections présidentielles. Le mouvement populiste anti-establishment qu'il représentait, le National People's Power (NPP), a ensuite obtenu un mandat écrasant lors des élections générales de novembre 2024, remportant 159 sièges sur les 225 que compte le parlement.
Trump II et l'Asie : le vent se lève…
L'Indo-Pacifique est une priorité de l'administration Trump II, la Chine étant perçue comme le principal rival stratégique des États-Unis. Toutefois, Donald Trump a entamé son second mandat de manière déconcertante en durcissant les relations avec les partenaires traditionnels de Washington. Il a ensuite ouvert les hostilités avec Pékin, déclenchant une guerre commerciale plus intense encore que lors de son premier mandat. Les autorités chinoises n'entendent pas se laisser faire.
Chine-Inde : un rapprochement sous contrainte
En marge du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, qui s’est déroulé du 31 août au 1er septembre, le Premier ministre indien Narendra Modi a rencontré le président chinois Xi Jinping. Cette deuxième rencontre en moins d’un an reflète la volonté des deux pays de renouer le dialogue après une longue période de tensions, consécutive aux affrontements frontaliers dans la vallée de Galwan en juin 2020.
Élections au Japon. Le gouvernement en difficulté face à la montée des populismes
Les élections sénatoriales du 20 juillet 2025 ont marqué un tournant dans la vie politique japonaise.