01
déc
2021
Publications Notes de l'Ifri
Vue aérienne du développement minier, carrière dans le désert de Namibie
Selma EL OBEID

Uranium in Namibia: Yellowcake Fever Note de l'Ifri, novembre 2021

Les revenus miniers sont le moteur de la performance économique de la Namibie. Ce pays est riche en ressources minérales, notamment en uranium, diamant, cuivre, or, plomb, lithium et zinc. Cependant, ces richesses minérales ne sont pas toujours allouées et utilisées de manière transparente. Elles semblent profiter de manière disproportionnée à une petite élite fortunée, dont un grand nombre de personnes sont affiliées au parti au pouvoir, l’Organisation du peuple du Sud-Ouest africain (South West Africa People’s Organization, SWAPO). Après des années de dépression du marché mondial de l’uranium, la production d’uranium de la Namibie a augmenté et le pays est désormais le quatrième producteur d’uranium au monde.

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Le moteur de cette hausse est la Chine, qui a besoin de sécuriser son approvisionnement en uranium. Les investissements des entreprises chinoises sont désormais majoritaires dans les deux mines les plus productives. C’est ce qui fait que la production d’uranium en Namibie est en expansion et devrait se développer dans les années à venir, à mesure que la mine de Husab atteindra sa pleine capacité. Alors que les entreprises d’État chinoises dominent les mines opérationnelles, les entreprises australiennes mènent les projets d’exploration.

Cependant, le secteur minier namibien de l’uranium est caractérisé par un certain nombre de problèmes concernant la distribution et la transparence de la rente minière, la santé et la sécurité, l’impact environnemental, les conflits du travail, les contrôles législatifs et les questions de non-prolifération.

Ce contenu est disponible uniquement en anglais : Uranium in Namibia: Yellowcake Fever.

Mots-clés
matières premières Politique africaine de la Chine secteur minier Uranium Afrique australe Afrique subsaharienne Namibie