Énergie - Climat
Face à l’urgence climatique et aux confrontations géopolitiques, comment concilier sécurité d’approvisionnement, compétitivité, accessibilité, décarbonation et acceptabilité ? Quelles politiques pour y répondre ?
Sujets liés

Les sources de revenus alimentant la guerre civile au Soudan. Leçons pour 2023

Les guerres nécessitent des fonds et des ressources. Bien souvent, les conflits impliquent une lutte pour le contrôle de sources de revenue et de lignes d'approvisionnement, ou pour les priver à l'ennemi. Cette dynamique s’est vérifiée dans les conflits passés du Soudan, et elle se répète aujourd’hui alors que la guerre civile — opposant les Forces armées soudanaises (SAF), dirigées par le général Abdelfattah al-Burhan, aux Forces de soutien rapide (RSF), une milice paramilitaire commandée par le général Mohammed Hamdan Daglo, dit “Hemedti” — s’enlise dans un conflit prolongé.

European Energy Security Challenges and Global Energy Trends: Old Wine in New Bottles?
Paper produced within the framework of the IAI-OCP Policy Center partnership and presented at the international seminar "Morocco's Role in Fostering Euro-Mediterranean Energy Cooperation" organised in Rabat on 26 September 2014.

l'Arabie saoudite bénéficie d'une situation économique et financière extrêmement solides
interview parue dans le BIP du 12/1/2015, "Témoins du mois", p.9

Le prix de la sécurité énergétique : l'Europe et la Russie peuvent-elles se passer l'une de l'autre ?
Sur fond de crise ukrainienne, la montée des tensions avec la Russie conduit l'Union européenne à reconsidérer sa dépendance aux importations de gaz russe. A son tour, la Russie chercheà diversitfier son portefeuille de clients. Cette prise de distance ne fait pas question sur la plan politique. Pourtant, si elle était poussée jusqu'au divorce, elle serait particulièrement coûteuse, tant pour le consommateur européen que pour le fournisseur russe.
dans Diplomatie Magazine, p. 58-61, Janv-Fev 2015
De l'Energiewende à l'essor chinois, les énergies renouvelables cap au Sud
À l'heure où les menaces sur le climat et les appels à réduire les émissions de gaz à effet de serre s'accélèrent, les énergies renouvelables ont le vent en poupe, et s'affirment comme une solution incontournable en dépit de certains défauts de taille. L'Europe, emmenée par l'Allemagne, a permis leur décollage, mais se trouve aujourd'hui dépassée par les pays émergents, tirés par la Chine, qui peuvent produire les équipements et les implanter sur leur sol aux meilleures conditions.
Dans Diplomatie, p. 50-23, janvier/février 2015

Fabius appelle à une action urgente sur le changement climatique
dans l'Orient le jour
Allô Bruxelles dans RFI
L’Union européenne veut diversifier ses ressources énergétiques et ses routes d’approvisionnement. Quelques jours après l’annonce par la Russie de la fin du projet de gazoduc South Stream, les 28 souhaitent développer ou relancer de nouvelles voies comme le Corridor sud. Il s’agit pour les Européens d’acheminer du gaz d’Azerbaïdjan, en passant par le Turquie, vers la Grèce et l’Italie. Une solution qui permettrait à l’Union de réduire sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie. South Stream devait permettre de transporter 63 milliards de mètres cubes de gaz russe vers l’Europe, sans passer par l’Ukraine. Mais les tensions entre l’Union et Moscou ont mis fin au projet. Or, certains Etats membres dépendent fortement de l’approvisionnement en provenance de Russie.
De 2020 à 2030, de Copenhague à Paris : l'âge de raison de la politique climatique européenne ?
Mars 2007 et Octobre 2014, deux Conseils européens qui auront chacun permis de définir les grandes orientations de la politique climatique européenne pour les décennies 2010-2020 puis 2020-2030. Ces engagements ont ensuite servi de feuille de route pour l’Union européenne (UE) en vue de deux grandes conférences sur le climat organisées sous l’égide des Nations-Unies, l’une à Copenhague en 2009 et l’autre à Paris en décembre 2015, avec chacune pour objectif d’aboutir à un accord mondial succédant au protocole de Kyoto. La première fut un échec pour la diplomatie européenne et tous les espoirs sont désormais placés dans la seconde, qui fait figure de dernière chance pour le processus de négociations internationales sur le climat.

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