Thierry VIRCOULON
Chercheur associé, coordinateur de l'Observatoire de l'Afrique centrale et australe, Centre Afrique Subsaharienne de l'Ifri
Domaines d'expertise :
- Analyse de risques et conflits
- Réforme du secteur de la sécurité
- Gouvernance des ressources naturelles
- Afrique centrale, Afrique australe, région des Grands Lacs
- Relations entre la Chine et l'Afrique
Consultant indépendant, Thierry Vircoulon est associé à l'Ifri depuis 2006. Il coordonne l'Observatoire de l'Afrique centrale et australe de l'Ifri et collabore avec le Global Initiative against Transnational Organised Crime (Afrique du Sud). Depuis 20 ans, ses travaux portent sur les conflits, les questions de sécurité et de gouvernance en Afrique. Il est l'auteur de plusieurs livres sur l'Afrique du Sud et la République démocratique du Congo.
Diplomé de l'Ecole Nationale d'Administration et de la Sorbonne, Thierry Vircoulon a enseigné un cours de master sur les enjeux de sécurité en Afrique Sub-Saharienne à Sciences-Po et a travaillé pour le Ministère des affaires étrangères et la Commission européenne sur le continent africain, notamment en Afrique du Sud, au Kenya et en République Démocratique du Congo.
Trois ans et demi après l'opération Sangaris et l'intervention de troupes françaises, des groupes armés défient la mission de paix de l'Onu. La moitié du pays reste livrée au chaos.
Une nouvelle vague de violence frappe la Centrafrique. Le 8 mai, des miliciens ont tendu une embuscade à un convoi de la Minusca, faisant six morts parmi les Casques bleus. Puis dans la nuit du 12 au 13 mai, des miliciens ont attaqué la ville de Bangassou et s’en sont pris aux...
Que signifie la nouvelle flambée de violences qui a embrasé le pays ces derniers jours ? Le chercheur Thierry Vircoulon répond en direct sur Facebook.
Alors qu’au lendemain du coup d’Etat de 2013, le pays s’en est remis successivement aux bons offices de la force de l’Union africaine, de la force française Sangaris, puis de la Minusca, bon nombre de Centrafricains réclament la remise sur pied de leur armée nationale, dans un pays plus que...
En Centrafrique, à 400 km au nord de Bangui, se trouve le camp de Batangafo. C’est là qu’ont trouvé refuge plus de 27 000 déplacés de la crise de 2013. Un refuge bien incertain tant la zone est dangereuse, notamment pour les femmes. Musulmanes ou chrétiennes, elles vivent sous la menace...
En fonction depuis le 30 mars 2016, Faustin-Archange Touadéra est confronté aux multiples blocages d’un Etat en faillite.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé vendredi de revoir à la baisse les effectifs militaires de la mission de maintien de la paix en RD Congo, alors que son bilan, tant politique que militaire, est plutôt mitigé.
Depuis octobre 2014, un groupe armé commet des massacres dans le grand nord du Kivu, à l’est de la RD-Congo. Le régime attribue ces massacres à des islamistes ougandais. Rien n’est moins sûr, toutefois, selon les chercheurs Jean Battory et Thierry Vircoulon, de l’Ifri.
Thierry Vircoulon déconstruit le mythe d’un mouvement djihadiste dans la région du Nord-Kivu, thèse « inventée » et exploitée par Kinshasa. A l’est de la République démocratique du Congo (RDC), dans la ville de Beni et ses environs, les massacres se poursuivent malgré la présence des casques...
Ces dernières années, la crainte de l’implantation d’un islam radical et violent se manifeste en République démocratique du Congo (RDC). La société civile ainsi que les autorités brandissent régulièrement cette menace, liée notamment à la présence d’un groupe armé originaire d’Ouganda, baptisé...