Le graphite, un enjeu européen d’autonomie stratégique pour la mobilité propre

Le graphite naturel fait partie de la première liste de criticité de l’Union européenne depuis 2011, bien avant le lithium (2020), le nickel et le manganèse (2023). Cette substance était jusqu’à récemment restée dans l’ombre de ses condisciples mieux connus. Pourtant, c’est également un élément essentiel des batteries électriques de type lithium-ions, technologie clé de la mobilité routière propre. Ce manque de considération est désormais rattrapé.

Le graphite naturel ou synthétique sont clés, une fois transformés, pour les batteries notamment et ces deux matières ont intégré la liste de criticité européenne.
La Chine domine sa production et a mis en place des mesures de contrôle des exportations, mais de nouvelles sources de production émergent, notamment en Tanzanie, au Mozambique et à Madagscar.
Le contexte de prix bas est un défi pour favoriser l’émergence d’une production alternative, et Washington a imposé des tarifs sur les importations en provenance de Chine afin d’accélérer l’essor d’une chaine de valeur alternative qui s’appuiera également sur le Canada.
La France et l’Union européenne (UE) sont mobilisées pour diversifier les sources d’approvisionnement, et il conviendra notamment de développer le maillon clé de la production de graphite sphérique revêtu pour les batteries.
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