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Un déjeuner débat autour d'Alain ANTIL, chercheur, responsable du programme Afrique subsaharienne.
Parler de l’Afrique comme zone de relais de croissance est à la mode. À y regarder de plus près, la croissance est en réalité très mal répartie géographiquement.
La croissance reste souvent confinée dans des enclaves de prospérité : grandes villes, littoraux, environnements directs des emprises minières ou pétrolières, espaces ruraux bien connectés aux réseaux des routes et aux villes marchés. Ces enclaves se situent au milieu de territoires en déshérence, abandonnés des pouvoirs publics. Autrement dit, la croissance ne peut être envisagée sans prendre en compte la fragmentation territoriale, et ses impacts en termes de risques.
Présidence : Thomas GOMART, directeur du développement stratégique
Ces déjeuners s'adressent exclusivement aux membres entreprises et individuels bienfaiteurs de l'Ifri. Sur invitation personnelle.
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Le gaz au Mozambique, une évolution économique à haut risque
Depuis les découvertes pétrolières en Ouganda en 2006, l’Afrique de l’Est est le théâtre d’une course à l’exploration d’hydrocarbures. Cependant, les réserves pétrolières d’Ouganda, celles plus récentes et plus modestes du Kenya et les quelques poches gazières en Éthiopie resteront sans commune mesure avec les immenses ressources gazières découvertes depuis 2010 dans l’offshore du Mozambique et de la Tanzanie.
La recomposition de la politique étrangère turque en Afrique subsaharienne : Entre diplomatie publique et acteurs privés
La présence économique et diplomatique de la Turquie en Afrique est méconnue. Elle participe d'une tendance forte de ces vingt dernières années : l'investissement de pays émergents dans les économies africaines, venant ainsi concurrencer les partenaires historiques de ces pays.
Quelle success story pour l'Éthiopie ?
Ces dernières années, la sphère médiatique n'a pas manqué d'expressions afin de qualifier la « success story » éthiopienne. Disposant du taux de croissance le plus soutenu parmi les pays africains non producteurs de pétrole (10 % par an en moyenne [i]), l'Éthiopie serait en voie de devenir un « nouvel Eldorado », un « African Lion » ou encore le « nouveau Far East » [ii]. La classe moyenne éthiopienne « fleurissante », à la fois portée par la croissance et porteuse de cette croissance, par son activité économique et sa capacité de consommation, est souvent érigée en vedette.
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