31
mar
2022
Espace Média L'Ifri dans les médias
Marc-Antoine EYL-MAZZEGA, cité par Vincent Collen dans Les Echos

L'alliance entre l'Opep et la Russie à l'épreuve de la guerre

Le cartel de pays exportateurs de pétrole et son allié russe brident toujours leur production, malgré l'envolée des cours qui menace l'économie mondiale. L'alliance entre Moscou et l'Arabie saoudite tient bon pour l'instant. Les capacités de production disponibles de l'Opep sont désormais très limitées.

Les Echos

Malgré la pression croissante, l'Opep et la Russie ne cèdent pas. Le cartel des pays exportateurs de pétrole et leurs dix alliés menés par Moscou ne devraient augmenter leur production que légèrement en mai, malgré l'envolée des cours du brut qui menace l'économie mondiale .

Pour des raisons à la fois politiques et économiques, les 23 pays qui se réunissent en visioconférence ce jeudi ne devraient pas contribuer à détendre un marché pétrolier pourtant poussé à l'extrême. « Nous pensons que le groupe annoncera une hausse des volumes de 400.000 barils quotidiens pour le mois de mai, comme prévu, mais pas plus », explique Ehsan Khoman, analyste de la banque MUFG à Abu Dhabi.

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« L'Arabie saoudite est prise en étau, résume Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat de l'Ifri. D'un côté, il faut préserver l'alliance avec Moscou malgré la guerre en Ukraine. Riyad veut aussi faire payer aux Etats-Unis leur attitude jugée inamicale depuis l'arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche. D'un autre côté, les prix actuels passent très mal dans les pays consommateurs, notamment les émergents où l'Arabie a des intérêts. Et l'Opep risque de perdre des parts de marché au profit d'autres producteurs comme la Norvège, le Brésil ou les Etats-Unis. »

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pétrole - Opep - prix du pétrole