07
mai
2018
Espace Média L'Ifri dans les médias
Marc-Antoine EYL-MAZZEGA, Carole MATHIEU, cités sur la page Planète dans Le Monde

Macron : sur l’environnement, une parole forte, mais des gestes faibles

Un an après son élection, le chef de l’Etat a fait du climat une arme diplomatique, mais il n’a pas impulsé de changements profonds à l’échelle de la France

le_monde.jpg

En convainquant Nicolas Hulot, icône de l’environnement, d’entrer au gouvernement, en hissant le ministre de la transition écologique et solidaire au deuxième rang dans l’ordre protocolaire gouvernemental, Emmanuel Macron avait d’emblée placé l’écologie en tête des priorités de la France. Une surprise, tant la campagne du candidat d’En marche ! avait accordé une maigre place à ce dossier. Un an après son accession à l’Elysée, le bilan est plus que mitigé. L’action du chef l’Etat se résume à des prises de paroles extrêmement fortes, notamment sur le climat, accompagnées de politiques timides, voire symboliques. 
 

Deux ans après le succès de la COP21, le climat reste avant tout pour Emmanuel Macron une arme diplomatique. Le dirigeant français a été le premier chef d’Etat à condamner, le 1er juin 2017, le choix de Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l’accord de Paris. Sa réponse postée sur les réseaux sociaux, « Make our planet great again » (détournement du slogan de campagne de Trump « Make America great again »), est un coup politique indéniablement réussi : elle a conforté la France dans son rôle de gardienne de l’accord climatique conclu lors de la COP21, face à un président américain aux positions climatosceptiques revendiquées. A Paris, il a réuni le 12 décembre 2017 – date du deuxième anniversaire de l’accord de Paris – les acteurs publics et privés autour d’un sommet sur les enjeux de financement.
 

  • A l’échelle française, en revanche, « le président Macron n’a pas encore donné d’impulsion claire pour ériger notre pays en modèle unanime de transition bas carbone », observent les experts de l’Institut français des relations internationales (IFRI) Marc-Antoine Eyl-Mazzega et Carole Mathieu, dans une note consacrée au leadership de la France sur le climat.

Lire l'intégralité de l'article dans Le Monde