Du sommet de Hanoï au conflit du Cachemire : vers un retour du risque nucléaire ?

Jeudi, Donald Trump et Kim Jung-un se sont quittés à l’issue de deux jours de discussions à Hanoï. Si l’objectif était d’avancer sur la question de la dénucléarisation, les résultats n’ont pas été à la hauteur des espoirs. Malgré la déclaration d’intention qui avait été signée lors de leur dernière rencontre à Singapour en juin 2018, aucun accord n’a cette fois-ci été trouvé et les deux dirigeants se sont séparés prématurément. Peut-on espérer le recul de la menace nucléaire dans la région ?

Vers un conflit nucléaire au Cachemire ?

14 février : un attentat frappe le Cachemire, région du nord de l’Inde à la frontalière du Pakistan. Revendiquée par un groupe terroriste pakistanais, cette attaque fait entrer les deux puissances nucléaires dans une crise potentiellement explosive.

Le Premier ministre pakistanais appelle à l’apaisement des esprits. « Pouvons-nous nous permettre le moindre mauvais calcul avec le genre d’armes que vous avez et que nous avons ? » a-t-il déclaré, en référence à l’arsenal nucléaire des deux pays. Doit-on craindre l’emploi de l’arme atomique ? 

Plus généralement, assiste-t-on à l’effondrement du système multilatéral de contrôle de l’armement nucléaire ? Le 2 février, la Russie s’est retirée du traité FNI visant à démanteler un grand nombre de missiles nucléaires ; un jour après les États-Unis. 

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