"Pour un pays francophone africain, l'ennemi de l'extérieur c'est, par excellence, la France"
Les discours anti-français en Afrique francophone se sont répandus au-delà des élites urbaines éduquées et le phénomène pourrait "s'enraciner durablement", estime Alain Antil, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) dans un entretien avec l'AFP.
La profondeur du phénomène n'a "rien de comparable avec ce qu'on pouvait voir dans les décennies précédentes", souligne Alain Antil, qui dirige le Centre Afrique subsaharienne de l'Ifri et qui publie mercredi, avec son collègue Thierry Vircoulon, une étude consacrée aux "Thématiques, acteurs et fonctions du discours anti-français en Afrique francophone".
« Pour un pays francophone africain, l'ennemi de l'extérieur c'est par excellence l'ancien colonisateur », s'inquiète Alain Antil, chercheur à l'institut français des relations internationales.
"Les trois principales critiques tournent autour des trois pilliers de la politique africaine de la France : la monnaie, l'aide au développement et la présence militaire" explique Alain Antil.
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