La politique africaine de la France sous François Hollande : renouvellement et impensé stratégique

La relation française à l’Afrique résulte d’évolutions délicates et débattues depuis 30 ans, entre normalisation, retrait, et (ré)engagement.
Les partisans d’une normalisation de la relation au continent africain semblent s’imposer mais leur stratégie apparaît encore peu lisible.
Si François Hollande a annoncé vouloir mettre « fin à la Françafrique », les événements extérieurs l’ont contraint à s’engager sur le continent. Par ailleurs, annoncer la mort de la Françafrique ne structure pas une politique. La normalisation qu’il souhaite est donc difficile à mettre en oeuvre.
L’étude se structure sur deux axes principaux : démontrer le besoin pour la France d’une nouvelle stratégie vis-à-vis de ses partenaires africains ; et souligner qu’une telle stratégie se heurte à un décalage entre ambitions et moyens.
Sommaire
INTRODUCTION
ACTEURS ET INSTITUTIONS D’UNE POLITIQUE AFRICAINE « NORMALE »
- En (re)finir avec la Françafrique
- Un processus décisionnel normalisé ?
- L’aide au développement est-elle utile (à la France) ?
- Changements à la tête du MAE
- L’Afrique a déménagé : luttes pour le leadership
L’AFRIQUE AUX AFRICAINS, LA FRANCE EN SOUTIEN
- Hollande 1 : une nouvelle relation aux décideurs africains ?
- Hollande 2 : appropriations, complications
- Je te tiens, tu me tiens ? La dépendance française face à l’Afrique
L’AFRIQUE, C’EST AVANT TOUT LES CRISES ?
- Intervenir seule malgré elle
- L’opération Barkhane
- Une gestion militaire des crises ?
- Gérer ou prévenir les crises ?
LA DIPLOMATIE ÉCONOMIQUE, UNE DIPLOMATIE EN RUPTURE ?
- Croissance et concurrence
- La fin des diplomates à l’ancienne ? Inventer une « diplonomie » à la française
- La lutte économique déjà dépassée ? Des atouts culturels forts
PETITS MOYENS, GRANDS OBJECTIFS
- Une grenouille française ?
- Des instruments traditionnels insuffisants
- « Aimer l’Afrique » : un outil insuffisant pour la comprendre
- Désafricaniser et trilatéraliser
- Réorganiser les moyens économiques ?
CONCLUSION
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