Turquie
Analyse des dynamiques internes et externes de la Turquie comme puissance régionale, et focus sur les questions diplomatiques, économiques et politiques liées au troisième mandat de Recep Tayyip Erdoğan.
Sujets liés
2019 : les disrupteurs de la diplomatie (2/4) Recep Tayyip Erdoğan
Dans le cadre de sa série consacrée aux "dirsrupteurs de la diplomatie en 2019", Cultures Monde examine la politique étrangère du président Turc Recep Tayyip Erdogan, dont les ruptures successives depuis le début de l’année ont mis nombre de ses alliés dans l’embarras.
Colère et grogne risquent de s'inviter au sommet de l'OTAN à Londres
Les dirigeants des pays de l'OTAN se réunissent mardi et mercredi en sommet à Watford, près de Londres, pour le 70e anniversaire de l'alliance, mais l'ambiance est loin d'être festive à cause de multiples différends.
L'Europe : le retour des djihadistes
Promesse tenue : la Turquie a commencé à renvoyer les djihadistes occidentaux dans leur pays d'origine. La France s'apprête à accueillir onze d'entre eux. Comment organiser leur retour ainsi que celui de leur famille ?
François Hollande / La Turquie suspend son intervention en Syrie
À l'issue de la rencontre Poutine-Erdogan, Ankara a annoncé l’interruption de son offensive contre les forces kurdes dans le nord de la Syrie. "28 Minutes" en débat, également avec François Hollande.
« Erdogan veut replacer la Turquie au centre du jeu avec l’islam »
Dorothée Schmid est responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales. Elle décrypte le projet de néo-ottomanisme d'Erdogan récemment illustré par son ministre de la Défense qui a posté une photo avec une carte de la Turquie comprenant Mossoul, Arbil, Kirkuk...
Vladimir Poutine se pose comme faiseur de guerre et de paix au Proche et Moyen-Orient
Il recevra demain à Sotchi le président turc Recep Tayip Erdogan pour tenter de trouver un accord plus durable que la trêve de cinq jours négociée avec Washington. Dans la région, Vladimir Poutine compte bien profiter du désengagement américain... Entretien avec Julien Nocetti, chercheur associé à l'Ifri.
Offensive turque en Syrie : Entre trêve surprise et point de rupture, où va Erdogan ?
Alors que le retrait des troupes américaines dans le Nord de la Syrie avait ouvert la porte à une offensive turque dans la région, le président turc n’a pas beaucoup attendu pour l’emprunter, déclenchant ainsi la semaine dernière, une opération dont les conséquences humaines et sécuritaires sont déjà dramatiques. En effet, l’Observatoire syrien des droits de l’homme comptait hier 275 morts et 300.000 déplacés.
Pourquoi sport et politique sont-ils liés de cette façon en Turquie ?
Hasard du calendrier, la France affrontait la Turquie lundi soir au stade de France, en éliminatoires de l'Euro 2020 (1-1). Cette fois la Marseillaise n'a pas été sifflée et les joueurs turcs n'ont pas refait leur célébration de but polémique contre l'Albanie vendredi : un salut militaire.
"Avec l'offensive turque en Syrie, il y a un risque que Daesh reprenne ses activités"
Inquiétude à tous les étages. L'offensive lancée mercredi 9 octobre par la Turquie dans le nord-est de la Syrie, ciblant les forces kurdes, a provoqué un tollé international. De nombreux pays craignent qu'elle provoque une résurgence de Daesh. Un avis partagé par Dorothée Schmid, chercheuse à l'Institut français des relations internationales (IFRI) et responsable du programme Turquie contemporaine.
Trump lâche les Kurdes... Erdogan attaque
Malgré les mises en garde et les appels à la retenue, l’offensive militaire de la Turquie contre les forces kurdes du nord-est de la Syrie a été lancée hier. Après des raids aériens et un violent pilonnage à l’artillerie, l’opération nommée "source de paix" est entrée cette nuit dans sa phase terrestre, provoquant déjà au moins 15 morts, des dizaines de blessés et des milliers de civils en fuite.
Les femmes entrent en force au Parlement turc
Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, répond au Monde.fr sur la place des femmes dans les élections législatives turques qui se sont tenues le 7 juin 2015.
Le dernier Parlement turc comptait 79 femmes, et le gouvernement d’Ahmet Davutoglu, au pouvoir depuis août 2014, qu’une seule femme sur vingt-six membres : Aysenur Islam, ministre de la famille et de la politique sociale. Mais l’entrée en force du Parti démocratique des peuples (HDP), un parti prokurde de gauche, à la Grande Assemblée nationale, a changé la donne. Avec 13 % des suffrages, le HDP, qui se dit ouvertement « féministe », enverra sur les bancs du nouveau Parlement 31 femmes sur ses 80 élus. Les islamo-conservateurs du Parti de la justice et du développement (AKP), du président Recep Tayyip Erdogan, ont, pour leur part, fait élire 41 députées, contre 46 en 2011. L’AKP est le seul parti à envoyer moins de femmes que lors de la précédente législature.
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"L'idée d'une alternance politique entre dans les mœurs"
Dorothée Schmid explique sur Europe 1 ce que représente Erdogan pour la Turquie et revient sur son revers aux dernières élections.
Elections turques : le début de la fin pour Erdogan ?
Dimanche, aux élections législatives turques, le parti du président turc Recep Tayyip Erdogan a perdu sa majorité absolue détenue depuis treize ans au Parlement, et perd ainsi ses espoirs de renforcer son règne en Turquie. Cet affaiblissement du Parti de la justice et du développement signe-t-il la fin d'Erdogan ? Pour en débattre, Guillaume Perrier, journaliste et spécialiste de la Turquie, Dorothée Schmid, responsable du programme « Turquie contemporaine » à l'Institut français des relations internationales, et Defné Gürsoy, journaliste, écrivaine et correspondante du quotidien turc Bir Gün.
Turquie: "L’Etat est de plus en plus sous le contrôle de l’AKP"
La Turquie votait ce dimanche pour les législatives. Les résultats sont attendus dans la soirée. Un scrutin à un tour, qui favorise les grands partis dans un pays dont la vie politique est dominée depuis plus d'une décennie par les islamo-conservateurs du Parti de la justice et du développement (AKP) du président Recep Tayyip Erdogan. Entretien avec Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine à l’Institut français des relations internationales (Ifri).
Turquie: l'ambiguïté peut-elle tenir lieu de politique étrangère ?
Difficile de comprendre aujourd’hui ce qui guide la diplomatie turque. Pays essentiel entre l’Europe et le Moyen-Orient, puissance régionale incontournable, la Turquie de Recep Tayyip Erdogan peine à afficher une ligne claire, que ce soit par rapport à la Syrie, à l’Iran, à l’Europe. Cette ambiguïté est-elle voulue ou subie ?
Il y aura le prince Charles. Il y aura les premiers ministres australien et néo-zélandais. La Turquie commémore demain le 100e anniversaire de la campagne de Gallipoli, plus connue chez nous sous le nom de bataille des Dardanelles. Bataille qui vit s’affronter les troupes franco-britanniques et celles de l’empire ottoman : une victoire pour ce dernier mais aussi le début de la fin.
Les autres années, la célébration avait lieu chaque 25 avril. Pour ce centenaire, la date a été avancée au 24, soit exactement le même jour qu’une autre commémoration : celle du génocide arménien. De nombreux chefs d’Etat, parmi lesquels François Hollande et Vladimir Poutine, sont attendus à Erevan. Evidemment, faire coïncider ces deux anniversaires ne doit rien au hasard. L’initiative en revient au président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Invité(s) :
Dorothée Schmid, docteur en science politique et directrice de recherche à l’Institut français des relations internationales (IFRI), responsable du programme «Turquie contemporaine»
Jean Marcou, professeur à Sciences Po Grenoble, chercheur associé à l’Institut français d’études anatoliennes à Istanbul
Emre Demir, rédacteur en chef et fondateur de l'hebdomadaire Zaman France
Génocide arménien : pourquoi les Turcs ne le reconnaissent pas
A la veille des commémorations officielles du centenaire du génocide arménien, le responsable du programme Turquie à l'IFRI Dorothée Schmid a expliqué pourquoi la population turque ne reconnaît pas les massacres.
La Turquie tentée de ménager Daech
La Turquie est régulièrement accusée, depuis environ un an, d'ambiguïté a l'égard de l'Etat islamique (El). La décomposition syrienne et Ie déchaînement dcs tensions regionales, sans qu'aucune solution viable ne se profile, encouragent les explications simplistes. Resurgit en l'occurrence a l'égard d'Ankara l'habituel soupçon de duplicité. Soupçon qui entretient en retour l'amertume des Turcs, persuades d'être d'éternels boucs émissaires et les premieres victimes d'une situation incontrôlable - le ralliement récent en Afrique de Boko Haram a l'EI faisant en outre monter les encheres bien au-delà du Moyen-Orient.
Good Morning Weekend
Avec Éric Chol, directeur de la rédaction de Courrier International, Nicolas Hénin, auteur de "Jihad Academy" et Louis Keumayou, président du Club de l'Information Africaine.
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Face à Daech, « les Kurdes luttent pour leurs acquis nationaux »
À Kobané, en Syrie, les Kurdes continuent d’affronter Daech. De Mossoul à Kobané, le rôle des milices kurdes s’impose de plus en plus dans la lutte contre les djihadistes.
Entretien avec Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine à l’Ifri (Institut français des relations internationales).
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