Afrique subsaharienne
L'Afrique subsaharienne n'est pas monolithique. Si les crises au Sahel ont beaucoup retenu l'attention, les autres régions doivent aussi être suivies, et pas uniquement à travers le prisme de la sécurité.
Sujets liés
La politique russe de recrutement de combattants et d’ouvrières en Afrique subsaharienne
La guerre russo-ukrainienne, déclenchée le 24 février 2022, s’est rapidement internationalisée. La Russie et l’Ukraine se sont très vite efforcées de mobiliser leurs alliés afin d’obtenir un soutien politique et diplomatique, ainsi que des ressources militaires et économiques. Mais les deux belligérants ont aussi cherché à recruter des étrangers à titre privé pour soutenir leurs efforts de guerre respectifs. Cette politique est globale et s’étend de l’Amérique latine à l’Extrême-Orient. L’Afrique subsaharienne, dans ce panorama, présente un intérêt particulier car elle constitue un vivier de recrutement vaste et facilement accessible, en raison de taux de pauvreté élevés dans la plupart des pays de la zone conjugués à un important désir d’émigration.
Le président Tchadien Déby tué au front
Le président Déby a été tué lors d'une visite de ses troupes au front selon un porte-parole de l'armée.
Accès à l'électricité : « le rêve du marché régional africain est encore assez loin »
L'accès universel à l'électricité en 2025, c'est l'objectif que le Sénégal s'est fixé pour 2025. La Banque mondiale vient d'y contribuer, par un financement de 300 millions de dollars.
Qui sont les rebelles qui auraient tué le président tchadien Idriss Déby ?
Fondé en 2016, le Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT), a juré de faire tomber N’Djamena. Retour sur l’histoire de ce groupe armé qui selon la version officielle serait responsable la mort du maréchal Déby.
Mort d'Idriss Déby : une perte stratégique pour la France
Au-delà de l'aspect humain, la France perd un allié stratégique en la personne d'Idriss Déby, président défunt du Tchad. Une période d'incertitude s'ouvre pour le pays, comme pour ses partenaires.
Au Mozambique, le mégaprojet gazier dans l’inconnu après les attaques djihadistes
Amorcée en 2010, la ruée vers le gaz mozambicain a subi un coup d’arrêt après les offensives des Chabab à Palma, aux portes du futur site de Total. Les acteurs du gaz attendent un changement radical de la situation sécuritaire, mais l’état de l’armée locale et l’essor du trafic d’héroïne dans la région rendent cette perspective incertaine.
Au Nigeria, une réforme pétrolière longtemps attendue, à l'examen
Le Nigeria n'attire qu'une petite part des investissements pétroliers et gaziers en Afrique alors qu'il est le premier producteur d'or noir sur le continent et que nombreuses de ses réserves restent encore à exploiter.
L’incinération des déchets, la fausse solution miracle
Produire de l’électricité à partir des millions de tonnes de déchets produites chaque année sur le continent ? Pas si simple, prévient l’universitaire Hugo Le Picard.
Eaux troubles au large de la Corne de l’Afrique
Depuis 2014, un conflit territorial empoisonne les relations entre la Somalie et son voisin kényan : les deux pays se disputent une zone maritime d’environ 100 000 km2 dans l'océan Indien, riche en poissons et potentiellement en hydrocarbures.
Deuil national en Tanzanie, mort du président covidosceptique Magufuli
Le chef de l’Etat, qui niait l’épidémie de coronavirus, est officiellement décédé des suites de «problèmes cardiaques», quelques mois après sa réélection. La vice-présidente, Samia Suluhu Hassan, doit prendre sa succession.
Qui peut sauver Énergie du Mali, « anomalie électrique » aux 500 millions d’euros de dette ?
Traînant près d’un demi-milliard d’euros de dette – davantage que le budget de la Défense nationale –, la compagnie publique d’électricité ne cesse de creuser son déficit. Sortir de cette spirale infernale ne sera pas chose aisée.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2025, l’Ifri accompagne plus de 80 entreprises et organisations françaises et étrangères.